Les ruines de la collégiale Saint Léonard (XIIème siècle), incendiée en 1794
D'après la légende, un ange aurait recueilli des larmes versées par le Christ sur la tombe de Saint Lazare et les aurait confié à Marie-Madeleine. Cette relique est conservée à Chemillé depuis le XIème siècle.
On retrouve la trace de la Sainte Larme au XIème siècle, arrivée en Occident, la relique est offerte à Geoffroy Martel, comte d'Anjou de 1006 à 1060 et Abbé de Vendôme. Celui-ci en confie une partie à son vassal, la baron Pierre Ier de Chemillé. Dans un premier temps, la relique fut conservée pendant près d'un siècle et demi dans la chapelle du château dédiée à Sainte Étienne, à l'abri des remparts.
La collégiale Saint-Léonard, de style roman, dont les ruines sont encore visibles aujourd'hui, aurait été construite au XIIème siècle par le petit-fils de Pierre Ier, Pierre II de Chemilé (1050-1120) spécialement pour abriter cette relique. Cette édifice comportait trois tours de clocher. Il en subsiste une absidiole, une partie du bras sud du transept ainsi que le mur sud de la nef.
Ce n’est qu’en 1719 que la Sainte Larme est mentionnée dans les sources par M.Grandet (supérieur du Grand Séminaire). L’office de la Sainte Larme est approuvé en 1742 par Mgr de Vaugirault pour le vendredi de la 4ème semaine du Carême. Cette Sainte Larme repose au centre d'un reliquaire circulaire de vermeil et d’argent, enchâssée dans une pastille de verre, d'un diamètre de 10 cm environ.
On retrouve la trace de la Sainte Larme au XIème siècle, arrivée en Occident, la relique est offerte à Geoffroy Martel, comte d'Anjou de 1006 à 1060 et Abbé de Vendôme. Celui-ci en confie une partie à son vassal, la baron Pierre Ier de Chemillé. Dans un premier temps, la relique fut conservée pendant près d'un siècle et demi dans la chapelle du château dédiée à Sainte Étienne, à l'abri des remparts.
La collégiale Saint-Léonard, de style roman, dont les ruines sont encore visibles aujourd'hui, aurait été construite au XIIème siècle par le petit-fils de Pierre Ier, Pierre II de Chemilé (1050-1120) spécialement pour abriter cette relique. Cette édifice comportait trois tours de clocher. Il en subsiste une absidiole, une partie du bras sud du transept ainsi que le mur sud de la nef.
Ce n’est qu’en 1719 que la Sainte Larme est mentionnée dans les sources par M.Grandet (supérieur du Grand Séminaire). L’office de la Sainte Larme est approuvé en 1742 par Mgr de Vaugirault pour le vendredi de la 4ème semaine du Carême. Cette Sainte Larme repose au centre d'un reliquaire circulaire de vermeil et d’argent, enchâssée dans une pastille de verre, d'un diamètre de 10 cm environ.
Le reliquaire de la Sainte Larme de Chemillé
L'histoire du périple de la Sainte Larme est relatée par les vitraux du chœur de l'église Notre-Dame nouvelle de Chemillé. L'un d'eux nous montre l'incendie de la collégiale par les colonnes infernales en mars 1794. Selon l'histoire locale, la toiture de la collégiale s'effondra, et par trois fois la relique s'éleva au dessus du brasier, ce qui lui permis d'échapper à la destruction.
Le lendemain de l'incendie, des petites filles jouaient dans les ruines, et l'une d'elles, Rose Trouillard trouve la relique qu'elle considère comme un jouet brillant.
Elle l'échange peu après avec l'une de ses amies Renée Bidet, contre quelques perles. La petite Renée Bodet, était réfugiée durant les troubles des guerres de Vendée avec sa famille au moulin de l'Argonne, près de l'Hyrôme.
Ramenant l'objet brillant chez elle, son père reconnaît la Sainte Larme et décide de l'enterrer dans la maison au pied delà statue de la Sainte Vierge en attendant le retour à la paix.
La relique déterrée refait surface au début du XIXème siècle. Elle est montrée à l'abbé Alliot, curé de Notre Dame qui fait une requête auprès de Mgr Monbault afin d'enquêter sur l'objet sauvé de l'incendie.
La relique est reconnue comme authentique après une enquête de cinq ans (1807-1812).
Le lendemain de l'incendie, des petites filles jouaient dans les ruines, et l'une d'elles, Rose Trouillard trouve la relique qu'elle considère comme un jouet brillant.
Elle l'échange peu après avec l'une de ses amies Renée Bidet, contre quelques perles. La petite Renée Bodet, était réfugiée durant les troubles des guerres de Vendée avec sa famille au moulin de l'Argonne, près de l'Hyrôme.
Ramenant l'objet brillant chez elle, son père reconnaît la Sainte Larme et décide de l'enterrer dans la maison au pied delà statue de la Sainte Vierge en attendant le retour à la paix.
La relique déterrée refait surface au début du XIXème siècle. Elle est montrée à l'abbé Alliot, curé de Notre Dame qui fait une requête auprès de Mgr Monbault afin d'enquêter sur l'objet sauvé de l'incendie.
La relique est reconnue comme authentique après une enquête de cinq ans (1807-1812).
L'autel de la Sainte Larme, église Notre-Dame de Chemillé
Son culte est alors restauré dans l'église Notre Dame l'ancienne puis l'église Notre Dame la nouvelle à partir de 1884.
Elle fait l'objet durant tout le XIXème siècle d’un culte important avec grande procession, le jour de l’ascension, ou pour demander de la pluie jusqu’au milieu du XXème siècle.
La Sainte Larme dispose de son autel dans le transept nord de l'église Notre-Dame nouvelle. On peut encore apercevoir l'ancien autel qui lui était destiné dans l'ancienne église Notre-Dame.
On trouve en France d'autres lieux de conservation de la Sainte L'arme : Vendôme, Sélincourt dans la Somme et Allouagne dans le Pas de Calais, Saint Maximin dans le Var.
Le périple de cette relique montre combien elle fut l'objet d'un culte particulier dans la région attirant beaucoup de pélerins, elle était un enjeu pour les seigneurs locaux qui en retiraient un grand prestige.
Ce périple mérite d'être connu puisque ce type de relique reste assez rare en France et notre région à la chance d'en posséder une même si de nombreuses zones d'ombre subsistent tout de même lorsque l'on suit le parcours de cet objet.
Elle fait l'objet durant tout le XIXème siècle d’un culte important avec grande procession, le jour de l’ascension, ou pour demander de la pluie jusqu’au milieu du XXème siècle.
La Sainte Larme dispose de son autel dans le transept nord de l'église Notre-Dame nouvelle. On peut encore apercevoir l'ancien autel qui lui était destiné dans l'ancienne église Notre-Dame.
On trouve en France d'autres lieux de conservation de la Sainte L'arme : Vendôme, Sélincourt dans la Somme et Allouagne dans le Pas de Calais, Saint Maximin dans le Var.
Le périple de cette relique montre combien elle fut l'objet d'un culte particulier dans la région attirant beaucoup de pélerins, elle était un enjeu pour les seigneurs locaux qui en retiraient un grand prestige.
Ce périple mérite d'être connu puisque ce type de relique reste assez rare en France et notre région à la chance d'en posséder une même si de nombreuses zones d'ombre subsistent tout de même lorsque l'on suit le parcours de cet objet.