Carte postale ancienne de la sous-préfecture de Cholet (début XXe siècle)
Le combat commença dès la Révolution, lors de la création du département en 1790. Cholet obtint le siège de son district, mais un nouveau découpage, en 1795, transféra le chef-lieu à Beaupréau. Il s’agissait de mieux contrôler ce foyer de l’insurrection vendéenne. Les autorités municipales choletaises entamèrent dès lors un long marathon pour ramener dans leur cité le prestigieux mandat territorial.
Au fil des ans, l’essor de la ville, de sa population et de ses marchés donnait toujours plus de poids à leurs revendications. Au point que la victoire sembla à portée de main, le 11 mars 1848, quand le gouvernement provisoire accéda à leur demande en transférant la sous-préfecture et le tribunal de Beaupréau à Cholet. Hélas ! Les journées révolutionnaires de l’été 1848 rendirent le décret caduc.
Le maire de Cholet, M. Boutillier de Saint-André, repartit en campagne en décembre 1851, en adressant sa requête au président Louis-Napoléon Bonaparte. Il y soulignait la prépondérance de sa ville et à un attachement à l’Empereur dont Beaupréau ne pouvait guère se vanter. L’un de ses successeurs, Gustave Richard, sentant que l’affaire tournait à son avantage, acheta pour le compte de la ville un bel hôtel particulier situé rue Bretonnaise. Bien lui en prit, car cette heureuse acquisition accueillit peu après, avec toute la pompe officielle, le siège tant espéré de la sous-préfecture, le 17 novembre 1857. Et Beaupréau n’eut rien pour se consoler, puisque son tribunal suivit le même chemin.
Au fil des ans, l’essor de la ville, de sa population et de ses marchés donnait toujours plus de poids à leurs revendications. Au point que la victoire sembla à portée de main, le 11 mars 1848, quand le gouvernement provisoire accéda à leur demande en transférant la sous-préfecture et le tribunal de Beaupréau à Cholet. Hélas ! Les journées révolutionnaires de l’été 1848 rendirent le décret caduc.
Le maire de Cholet, M. Boutillier de Saint-André, repartit en campagne en décembre 1851, en adressant sa requête au président Louis-Napoléon Bonaparte. Il y soulignait la prépondérance de sa ville et à un attachement à l’Empereur dont Beaupréau ne pouvait guère se vanter. L’un de ses successeurs, Gustave Richard, sentant que l’affaire tournait à son avantage, acheta pour le compte de la ville un bel hôtel particulier situé rue Bretonnaise. Bien lui en prit, car cette heureuse acquisition accueillit peu après, avec toute la pompe officielle, le siège tant espéré de la sous-préfecture, le 17 novembre 1857. Et Beaupréau n’eut rien pour se consoler, puisque son tribunal suivit le même chemin.