Des officiers et sous-officiers du 77ème RI
Afin de préparer au mieux cette exposition, les archives municipales et le Musée d'Art et d'Histoire lancent un appel à collecte auprès des propriétaires d'objets et de documents d'archives afin de préparer au mieux cette exposition. Ces derniers peuvent entrer en contact avec le Service des Archives au 02 72 77 23 90.
La présence du premier régiment permanent à Cholet remonte à l'année 1832. La région choletaise est alors troublée par des tentatives de soulèvements légitimistes organisées par la duchesse de Berry, belle fille de Charles X. Le ministre de la Guerre de l'époque décide d'établir une garnison à Cholet. Il juge cette place stratégique afin de pacifier la région encore marquée par la mémoire des Guerres de Vendée.
On aménage une nouvelle caserne rue des Bons Enfants, dans d'anciens corps de bâtiments à deux étages, séparés par une cour. Cette première caserne abritera jusqu'à 800 hommes.
La présence du premier régiment permanent à Cholet remonte à l'année 1832. La région choletaise est alors troublée par des tentatives de soulèvements légitimistes organisées par la duchesse de Berry, belle fille de Charles X. Le ministre de la Guerre de l'époque décide d'établir une garnison à Cholet. Il juge cette place stratégique afin de pacifier la région encore marquée par la mémoire des Guerres de Vendée.
On aménage une nouvelle caserne rue des Bons Enfants, dans d'anciens corps de bâtiments à deux étages, séparés par une cour. Cette première caserne abritera jusqu'à 800 hommes.
La caserne Tharreau, la soupe (vers 1910)
La ville de Cholet va tirer profit de la réorganisation de l'armée après la guerre de 1870. Espérant accueillir une école d'artillerie ou de cavalerie, la ville se voit finalement dotée d'un régiment d'infanterie en 1872 au grand soulagement des commerçants de la ville, qui y voit une manne financière.
En 1875, l'ancienne caserne située rue des Bons Enfants se révèle trop vétuste et petite pour abriter l'ensemble du régiment en poste à Cholet. Certains soldats sont obligés de loger dans 144 maisons sur les 690 que compte la ville à cette époque. On décide alors de construire une nouvelle caserne sur un terrain de 19 hectares, sur les terres des Roches, à la sortie de la ville. Celle-ci abritera jusqu'à 3000 hommes au début du XXème siècle.
En 1928, le dernier régiment en poste à Cholet (135ème RI) est dissous. Le régiment fera ses adieux aux Choletais le 25 octobre 1928 après une dernière prise d'armes devant le monument aux Morts. Il laissera derrière lui les bâtiments de la caserne Tharreau.
Ces derniers seront occupés un an après par trois pelotons de la Garde Républicaine Mobile jusque en 1939. Après la guerre 39-45, les bâtiments de la caserne, endommagés par les bombardements, seront transformés en logements. La caserne Tharreau sera démolie en 1970 laissant place à des immeubles et à la caserne des pompiers.
En 1875, l'ancienne caserne située rue des Bons Enfants se révèle trop vétuste et petite pour abriter l'ensemble du régiment en poste à Cholet. Certains soldats sont obligés de loger dans 144 maisons sur les 690 que compte la ville à cette époque. On décide alors de construire une nouvelle caserne sur un terrain de 19 hectares, sur les terres des Roches, à la sortie de la ville. Celle-ci abritera jusqu'à 3000 hommes au début du XXème siècle.
En 1928, le dernier régiment en poste à Cholet (135ème RI) est dissous. Le régiment fera ses adieux aux Choletais le 25 octobre 1928 après une dernière prise d'armes devant le monument aux Morts. Il laissera derrière lui les bâtiments de la caserne Tharreau.
Ces derniers seront occupés un an après par trois pelotons de la Garde Républicaine Mobile jusque en 1939. Après la guerre 39-45, les bâtiments de la caserne, endommagés par les bombardements, seront transformés en logements. La caserne Tharreau sera démolie en 1970 laissant place à des immeubles et à la caserne des pompiers.