La place Travot en 1872 d'après un dessin de Charles Arnault.
Avant 1838, l'endroit qui sera plus tard la place Travot a des airs de campagne en plein cœur de ville. Le ruisseau de Pineau, qui s'écoule du nord vers le sud de Cholet en suivant la rue éponyme et vient se jeter dans la Moine aux alentours de la place des Halles actuelle, empêche toute construction dans cet espace escarpé qui cinde la ville en deux parties qui correspondent aux deux plus anciennes paroisses de la ville : Saint-Pierre et Notre-Dame.
La municipalité décide alors d'aménager progressivement ce vallon pour créer un nouvel espace près des constructions récemment édifiées à cette époque : l'Hôtel de ville construit de 1824 à 1827 (actuellement le Grand Café), la nouvelle église Notre-Dame réédifiée vers 1820.
Sur le dessin ci-dessus, on peut observer qu'à la place de l'ancien théâtre (édifié en 1884) se trouvait un bâtiment abritant les anciennes halles de la ville bâties vers 1690.
Le nouvel espace dégagé reçoit le nom de place "Travot" en l'honneur d'un général républicain qui intervint en Vendée entre la Révolution et la Restauration. Ce général attaqué près de Cholet au printemps 1815, menaça pourtant de détruire la ville qui fut sauvée par l'intervention du curé de Saint-Pierre, M.Hudon. Un buste en bronze du général Travot est alors inauguré au centre de la place en avril 1840. Sculpté par David d'Angers, ce buste sera retiré en 1859. Il est actuellement visible au Musée d'Art et d'Histoire de la ville.
En 1847, le ruisseau de Pineau est canalisé et définitivement remblayé afin de former un esplanade. Il s'écoule depuis lors à quelques mètres sous la place. En 1850, deux rangées d'ormeaux viennent border la place.
La municipalité décide alors d'aménager progressivement ce vallon pour créer un nouvel espace près des constructions récemment édifiées à cette époque : l'Hôtel de ville construit de 1824 à 1827 (actuellement le Grand Café), la nouvelle église Notre-Dame réédifiée vers 1820.
Sur le dessin ci-dessus, on peut observer qu'à la place de l'ancien théâtre (édifié en 1884) se trouvait un bâtiment abritant les anciennes halles de la ville bâties vers 1690.
Le nouvel espace dégagé reçoit le nom de place "Travot" en l'honneur d'un général républicain qui intervint en Vendée entre la Révolution et la Restauration. Ce général attaqué près de Cholet au printemps 1815, menaça pourtant de détruire la ville qui fut sauvée par l'intervention du curé de Saint-Pierre, M.Hudon. Un buste en bronze du général Travot est alors inauguré au centre de la place en avril 1840. Sculpté par David d'Angers, ce buste sera retiré en 1859. Il est actuellement visible au Musée d'Art et d'Histoire de la ville.
En 1847, le ruisseau de Pineau est canalisé et définitivement remblayé afin de former un esplanade. Il s'écoule depuis lors à quelques mètres sous la place. En 1850, deux rangées d'ormeaux viennent border la place.
La place Travot vers 1905.
De nouveaux immeubles viennent peu à peu border la nouvelle place dans la deuxième moitié du XIXème siècle tels l'Ancien Cercle Militaire à l'angle Nord Est (actuellement une pharmacie) ou le nouveau Théâtre du côté occidental qui remplace les anciennes Halles en 1886. L'ancienne église Notre-Dame reconstruite en 1820 est démolie et rebâtie entre 1854 et 1887 dans un style néo-gothique du XIIIème siècle. Cette nouvelle construction vient donner beaucoup de cachet à la place qui devient dès lors la vue traditionnelle de la ville, éditée sur de nombreuses cartes postales.
Vers 1885, les deux rangées d'ormeaux plantés en 1850, sont abattus pour laisser la place à un espace pavé à se déroule chaque samedi un grand marché attirant de nombreux habitants des alentours.
La place Travot est devenue en un demi-siècle le centre économique, religieux, politique, culturel et social de la ville en rassemblant à ses abords les principaux édifices publics de la ville (mairie, église, halles, théâtre...)
Vers 1885, les deux rangées d'ormeaux plantés en 1850, sont abattus pour laisser la place à un espace pavé à se déroule chaque samedi un grand marché attirant de nombreux habitants des alentours.
La place Travot est devenue en un demi-siècle le centre économique, religieux, politique, culturel et social de la ville en rassemblant à ses abords les principaux édifices publics de la ville (mairie, église, halles, théâtre...)
La place Travot dans les années 60.
Au XXème siècle, la Place Travot va subir de nouveaux aménagements qui vont de pair avec la modernisation du pays. En 1900, les abattoirs mal odorants bordant le Sud-Est de la place sont abattus. Ils sont transférés vers le Nord de la ville, près de la gare. La cure de Notre Dame, située entre le théâtre et l'église est démolie en 1925, libérant ainsi un espace que l'on va baptiser "Place du Cardinal Luçon" .
Dans les années d'après guerre la place est réaménagée en parking, avec l'arrivée des voitures dans de nombreux foyers. Puis la partie nord de la place est transformée en un espace vert très apprécié. On y installe une grande fontaine ainsi que plusieurs parterres de fleurs.
Dans les années 1990, les travaux de la nouvelle place Travot sont décidés. La place Travot prend son visage actuel, un granit gris est choisi pour le pavage. On creuse le sous-sol afin de construire un parking sous-terrain. Quelques fontaines et jardinières de fleurs sont aménagées. Beaucoup décrié à l'époque, ce projet donne à la place un nouveau visage pour le XXIème siècle. Il redonne à la place sa vocation de lieu de rencontre en en faisant un espace piétonnier, de représentation culturel, de rassemblement...
Dans les années d'après guerre la place est réaménagée en parking, avec l'arrivée des voitures dans de nombreux foyers. Puis la partie nord de la place est transformée en un espace vert très apprécié. On y installe une grande fontaine ainsi que plusieurs parterres de fleurs.
Dans les années 1990, les travaux de la nouvelle place Travot sont décidés. La place Travot prend son visage actuel, un granit gris est choisi pour le pavage. On creuse le sous-sol afin de construire un parking sous-terrain. Quelques fontaines et jardinières de fleurs sont aménagées. Beaucoup décrié à l'époque, ce projet donne à la place un nouveau visage pour le XXIème siècle. Il redonne à la place sa vocation de lieu de rencontre en en faisant un espace piétonnier, de représentation culturel, de rassemblement...