L'église de Saint-Hilaire, sujet de débat à Mortagne-sur-Sèvre.
Il y a deux semaines, le conseil municipal, après consultation publique, avait tranché : oui à la destruction et la rénovation de la sacristie, l'une des quatre solutions proposées, la moins onéreuse (195 000 € HT). Un résultat qui a déplu aux représentants des 200 pétitionnaires, partisans de la restauration de l'église.
Un résultat qui déplaît aussi au diocèse de Luçon : « Mgr Castet a toujours préféré l'option de la rénovation partielle du bâtiment, rappelle Grégoire Moreau, délégué épiscopal à l'information du diocèse. C'est cet avis qui a été exprimé, au nom de Mgr Castet par Mgr Jacques Gomart, vicaire général du diocèse, dans les réunions auxquelles il a participé sur l'avenir de cette église. »
Cette solution de rénovation partielle est la seule a ne pas être précisément estimée. Et pour cause : il faudra déterminer au préalable les priorités de cette rénovation, ce qui aura une incidence sur la facture. Mais quoi qu'il en soit, son coût dépassera sans doute de très loin l'option retenue par la municipalité.
Quant aux forces en présence, elles sont claires : la mairie est propriétaire du lieu, le diocèse en est affectataire. Autrement dit : la Ville ne peut rien entreprendre sans l'accord de l'Église. Pourtant, personne, ni au diocèse, ni à la Ville, ne sait comment le dossier pourra être tranché, en cas de désaccord prolongé. Seule certitude, à ce stade : « Une église ne peut pas être détruite sans être désacralisée », précise Grégoire Moreau.
Source : OUEST-FRANCE
Benoît GUÉRIN.
Un résultat qui déplaît aussi au diocèse de Luçon : « Mgr Castet a toujours préféré l'option de la rénovation partielle du bâtiment, rappelle Grégoire Moreau, délégué épiscopal à l'information du diocèse. C'est cet avis qui a été exprimé, au nom de Mgr Castet par Mgr Jacques Gomart, vicaire général du diocèse, dans les réunions auxquelles il a participé sur l'avenir de cette église. »
Cette solution de rénovation partielle est la seule a ne pas être précisément estimée. Et pour cause : il faudra déterminer au préalable les priorités de cette rénovation, ce qui aura une incidence sur la facture. Mais quoi qu'il en soit, son coût dépassera sans doute de très loin l'option retenue par la municipalité.
Quant aux forces en présence, elles sont claires : la mairie est propriétaire du lieu, le diocèse en est affectataire. Autrement dit : la Ville ne peut rien entreprendre sans l'accord de l'Église. Pourtant, personne, ni au diocèse, ni à la Ville, ne sait comment le dossier pourra être tranché, en cas de désaccord prolongé. Seule certitude, à ce stade : « Une église ne peut pas être détruite sans être désacralisée », précise Grégoire Moreau.
Source : OUEST-FRANCE
Benoît GUÉRIN.