La nef de l'église éventrée.
Construite entre 1844 et 1867, en deux tranches, l'église n'a pu résister au temps comme beaucoup d'autres dans les Mauges. Cette église a la particularité de ne pas être de style uniforme. La nef a été édifiée dans un style néo-classique alors que le choeur est de style néo-gothique. À terme, seul le clocher et la crypte de l'ancienne église devraient être conservés dans le projet de reconstruction.
Le chœur de l'église dispose encore de beaux vitraux armoriés et d'un grand crucifix en bois du XIXéme siécle accroché au dessus de l'ancien autel. Seront-ils préservés ?
La nef néo-classique aux colonnes doriques en tuffeau été la première a subir les assauts de la pelleteuse. L'église éventrée laisse apparaître ses voûtes en plâtre et sa charpente de bois. Le bois de charpente vermoulu et marqué par le temps est minutieusement trié des autres débris par la pelleteuse. Peut-être trouvera t-il un usage décoratif ou finira t-il en bois recyclé ? Les pierres de la corniche explosent une à une sur le sol à chaque coup de pelle. C'est la fin d'une époque. Chaque coup de pelle emporte avec lui un peu de souvenirs des habitants du village.
L'église de Gesté avait la particularité d'être constituée de deux styles différents nettement visibles sur la photographie. Cela en faisait un bâtiment original.
Le chœur néo-gothique, supporté lui par des colonnes de granit et dessiné par l'architecte bellopratain Tessier, se verra démoli en dernier. On aperçoit encore au fond du choeur, fixé au mur, le crucifix monumental ainsi que de belles verrières armoriées qui n'avaient pas encore été retirées au commencement de la démolition à l'inverse de l'autel, du chemin de croix et des statues ainsi que du mobilier liturgique.
On peut regretter le fait que les verrières ainsi que ce grand crucifix, objets sacrés, bien que n'étant pas exceptionnels, n'aient pu être démontés. Cela laisse peu de doute quant à leur sort final...
Les travaux de démolition du chœur reprendront dans deux mois, le temps de désaimanter la chaufferie située en sous sol et de sécuriser le site.
L'association Mémoire Vivante appelle à un rassemblement de contestation, le 6 juillet à 11h devant les restes de l'église de Gesté.
On peut regretter le fait que les verrières ainsi que ce grand crucifix, objets sacrés, bien que n'étant pas exceptionnels, n'aient pu être démontés. Cela laisse peu de doute quant à leur sort final...
Les travaux de démolition du chœur reprendront dans deux mois, le temps de désaimanter la chaufferie située en sous sol et de sécuriser le site.
L'association Mémoire Vivante appelle à un rassemblement de contestation, le 6 juillet à 11h devant les restes de l'église de Gesté.
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