La naissance d'un artiste
Buste de Stanislas Biron (1849-1926)
L'artiste naît à Cholet en 1849. Élève médiocre, il s'ennuie sur les bancs de l'école et préfère l'école buissonnière aux cours de mathématiques et de grammaire. Stanislas parcourt ainsi la campagne, observant les paysages, flânant près des cours d'eau. Ce jeune homme, artiste dans l'âme, jusque dans les marges de ses cahiers d'écolier, fit part à son père des l'âge de 12 ans de sa volonté de devenir peintre.
Son père aurait pu mal prendre la chose mais il voit l'affaire d'un bon oeil, aussi se met t-il en quête d'un maître d'apprentissage dans la ville voisine de Nantes.
Aucun peintre de Nantes ne souhaitant former d'apprenti, Biron doit jeter son dévolu sur une autre discipline artistique qu'est la sculpture. Le sculpteur Boismin accepte de le former. Ce n'est pas à cet homme que Biron doit son talent mais aux conseils du frère de son maître, directeur de la bibliothèque de Nantes. par ailleurs, il suit les cours de M. Potel et entre au service du célèbre collectionneur M.Dobrée une fois son apprentissage terminé.
Biron aurait bien voulu continuer ses études à Paris, mais la mort de son père survenue l'année de ses 16 ans l'en empêche financièrement.
Il fera donc le choix de la sculpture par défaut et bien lui en pris quand on admire aujourd'hui son œuvre. Pendant plus de 60 ans, il va sculpter, modeler, peindre de nombreuses œuvres. Il laisse derrière lui, une statuaire religieuse importante non dénuée d'intérêt, emprunte de sa forte personnalité.
Il gardera le plaisir de la peinture pour ses heures perdues aussi, le voyait-on poser son chevalet sur les bord de Sèvre, non loin de son atelier choletais.
Son père aurait pu mal prendre la chose mais il voit l'affaire d'un bon oeil, aussi se met t-il en quête d'un maître d'apprentissage dans la ville voisine de Nantes.
Aucun peintre de Nantes ne souhaitant former d'apprenti, Biron doit jeter son dévolu sur une autre discipline artistique qu'est la sculpture. Le sculpteur Boismin accepte de le former. Ce n'est pas à cet homme que Biron doit son talent mais aux conseils du frère de son maître, directeur de la bibliothèque de Nantes. par ailleurs, il suit les cours de M. Potel et entre au service du célèbre collectionneur M.Dobrée une fois son apprentissage terminé.
Biron aurait bien voulu continuer ses études à Paris, mais la mort de son père survenue l'année de ses 16 ans l'en empêche financièrement.
Il fera donc le choix de la sculpture par défaut et bien lui en pris quand on admire aujourd'hui son œuvre. Pendant plus de 60 ans, il va sculpter, modeler, peindre de nombreuses œuvres. Il laisse derrière lui, une statuaire religieuse importante non dénuée d'intérêt, emprunte de sa forte personnalité.
Il gardera le plaisir de la peinture pour ses heures perdues aussi, le voyait-on poser son chevalet sur les bord de Sèvre, non loin de son atelier choletais.
Une force de la nature
On peut dire que cet homme n'a pas froid aux yeux. La force des trait de son visage montrent toute l'intrépidité de cet homme qui a plusieurs fois frôlé la mort de près.
Dès son plus jeune âge, il tombe dans la Loire à Nantes en voulant passer entre deux bateaux amarrés à quai. Aussi ne sachant pas nager, il en est pourtant retiré vivant 400 mètres en aval. Après cet accident ou il est resté 48 heures inconscient, il décide d'apprendre à nager.
Mobilisé en 1870, il se fai remarquer par son courage au combat et est nommé caporal.
En 1894, Biron travaille à la réalisation d'un clef de voûte dans l'église de Bouvron. Du haut de son échafaudage, alors qu'il admire son travail, il perd l'équilibre et fait une chute de 15 mètres. Le sculpteur vient s'écraser sur les tas de tuffeau stockés dans l'église en construction. Rapidement secouru, il ne reprendra conscience que 25 jours plus tard et reprendra à travailler près d'un an plus tard. Un vrai miracle.
Dès son plus jeune âge, il tombe dans la Loire à Nantes en voulant passer entre deux bateaux amarrés à quai. Aussi ne sachant pas nager, il en est pourtant retiré vivant 400 mètres en aval. Après cet accident ou il est resté 48 heures inconscient, il décide d'apprendre à nager.
Mobilisé en 1870, il se fai remarquer par son courage au combat et est nommé caporal.
En 1894, Biron travaille à la réalisation d'un clef de voûte dans l'église de Bouvron. Du haut de son échafaudage, alors qu'il admire son travail, il perd l'équilibre et fait une chute de 15 mètres. Le sculpteur vient s'écraser sur les tas de tuffeau stockés dans l'église en construction. Rapidement secouru, il ne reprendra conscience que 25 jours plus tard et reprendra à travailler près d'un an plus tard. Un vrai miracle.
Une œuvre monumentale
Parvis de l'église Notre-Dame de Cholet, la statue de la Vierge sculptée par Biron est une reconstitution de celle du XIIIème siècle retrouvée en fragments à Bellefontaine
Entré au service de l'architecte Tessier, il donne son concours aux décorations de nombreuse églises néo gothiques des Mauges alors reconstruites ou agrandies en cette fin du XIXème siècle, comme à Ysernay, Landemont, le Puiset-Doré, Rochefort sur Loire, la chapelle Saint-Louis de Cholet, La Chaussaire, Somloire, l'abbaye de Bellefontaine, Mazières, Maulévrier, l'abbaye des Gardes...
Biron travailla également à la décoration d'églises en Vendée (Chambretaud, Le Boupère, Saint-Laurent-sur-Sèvre...) et en Deux-Sèvres (Cerisay, le Puy-Saint-Bonnet...) et à la réalisation de plusieurs monuments aux morts.
Il s'installe à Cholet, d'abord rue de l'Etoile puis avenue Gambetta où il établit son atelier. On lui doit les sculptures des façades de nombreux immeubles (Caisse d'Epargne, Théâtre, hôtels particuliers de la rue Nationale...) ainsi que de nombreux bustes ou médaillons de personnalités locales.
Parmis les œuvres réalisées, deux peuvent êtres retenues comme remarquables :
- la statue de Jacques Cathelineau située au Pin en Mauges. Biron remporte le concours en 1896, à sa plus grande surprise, en effet s'étend fait écrasé les deux doigts de la main droite lors de la pose d'un monument funéraire, il dû modeler la statue de la main gauche.
-la statue de la Vierge située devant l'entrée principale de l'église Notre-Dame de Cholet, copie d'une statue du XIIIeme siècle dont les fragments furent découverts à Bellefontaine. Biron a su admirablement reconstituer cette statue grâce aux éléments découverts.
L'œuvre de Biron est modeste et simple mais ses sujets sont emprunts de la puissance et la force d'esprit de cet homme. Comme le bon vin, Biron a su en vieillissant améliorer son art.
Parmis les dernières œuvres exécutées par Biron, il y a cette magnifique statue monumentale du Christ ressuscité figurant sur le monument aux morts de 1914-1918. Cette œuvre est visible dans le transept sud de l'église Notre-Dame de Cholet.
Biron reste l'un des artistes majeurs des Mauges, son œuvre principalement religieuse est encore visible dans 47 communes de la région.
Biron travailla également à la décoration d'églises en Vendée (Chambretaud, Le Boupère, Saint-Laurent-sur-Sèvre...) et en Deux-Sèvres (Cerisay, le Puy-Saint-Bonnet...) et à la réalisation de plusieurs monuments aux morts.
Il s'installe à Cholet, d'abord rue de l'Etoile puis avenue Gambetta où il établit son atelier. On lui doit les sculptures des façades de nombreux immeubles (Caisse d'Epargne, Théâtre, hôtels particuliers de la rue Nationale...) ainsi que de nombreux bustes ou médaillons de personnalités locales.
Parmis les œuvres réalisées, deux peuvent êtres retenues comme remarquables :
- la statue de Jacques Cathelineau située au Pin en Mauges. Biron remporte le concours en 1896, à sa plus grande surprise, en effet s'étend fait écrasé les deux doigts de la main droite lors de la pose d'un monument funéraire, il dû modeler la statue de la main gauche.
-la statue de la Vierge située devant l'entrée principale de l'église Notre-Dame de Cholet, copie d'une statue du XIIIeme siècle dont les fragments furent découverts à Bellefontaine. Biron a su admirablement reconstituer cette statue grâce aux éléments découverts.
L'œuvre de Biron est modeste et simple mais ses sujets sont emprunts de la puissance et la force d'esprit de cet homme. Comme le bon vin, Biron a su en vieillissant améliorer son art.
Parmis les dernières œuvres exécutées par Biron, il y a cette magnifique statue monumentale du Christ ressuscité figurant sur le monument aux morts de 1914-1918. Cette œuvre est visible dans le transept sud de l'église Notre-Dame de Cholet.
Biron reste l'un des artistes majeurs des Mauges, son œuvre principalement religieuse est encore visible dans 47 communes de la région.