Henri Genévrier, dit Grand'Aigle, dessiné en 1932.
Le surnom d'Henri Genévrier lui vient de ses camarades des Beaux-Arts. Ces derniers l'avaient surnommé "Grand-Aigle" en raison de sa haute taille. En effet, il existe un format assez grand de planche à dessin portant ce nom et mesurant 75 cm de large pour 106 cm de long.
Avant 1940, cet artiste de talent a travaillé comme illustrateur pour la presse (magazine Le Pélerin) et la publicité. Son coup d’œil et son style lui permettent d'obtenir une certaine réputation. Ses dessins, non dénués d'un certain humour, trouvent vite leur public.
Diplômé d'architecture, Grand'Aigle n'exercera pourtant jamais ce métier. Il préfèrera s'adonner au dessin ou à la peinture, domaine où il excelle.
Dans les années 1920-30, On lui doit notamment des dessins de l'emblème historique de l'entreprise Michelin : le "Bibendum" ainsi que de nombreuses affiches publicitaires pour des marques telles que La Redoute.
Son arrivée à Cholet en 1940 ne doit rien au hasard. Son ami Maurice Laurentin y résidant. Grand'Aigle ne tarde par à rejoindre cette petite ville de province où il résidera durant toute la guerre. Le conflit mondial ne l'empêchera pas de s'exprimer artistiquement et de participer à la vie culturelle locale. Aussi, Laurentin l'associe dès lors naturellement à la décoration de son chef d’œuvre alors en construction : l'église du Sacré-Coeur de Cholet.
Avant 1940, cet artiste de talent a travaillé comme illustrateur pour la presse (magazine Le Pélerin) et la publicité. Son coup d’œil et son style lui permettent d'obtenir une certaine réputation. Ses dessins, non dénués d'un certain humour, trouvent vite leur public.
Diplômé d'architecture, Grand'Aigle n'exercera pourtant jamais ce métier. Il préfèrera s'adonner au dessin ou à la peinture, domaine où il excelle.
Dans les années 1920-30, On lui doit notamment des dessins de l'emblème historique de l'entreprise Michelin : le "Bibendum" ainsi que de nombreuses affiches publicitaires pour des marques telles que La Redoute.
Son arrivée à Cholet en 1940 ne doit rien au hasard. Son ami Maurice Laurentin y résidant. Grand'Aigle ne tarde par à rejoindre cette petite ville de province où il résidera durant toute la guerre. Le conflit mondial ne l'empêchera pas de s'exprimer artistiquement et de participer à la vie culturelle locale. Aussi, Laurentin l'associe dès lors naturellement à la décoration de son chef d’œuvre alors en construction : l'église du Sacré-Coeur de Cholet.
L'une des 8 béatitudes peinte par Grand´Aigle au Sacré-Cœur de Cholet
Ainsi on doit à Grand'Aigle certaines décorations intérieures de l'église du Sacré-Coeur alors en fin de construction en 1941-42. Les 8 béatitudes figurant au dessus des confessionnaux sont de lui ainsi que les fresques des tympans de l'église (aujourd'hui très abîmées par l'humidité, ces fresques attendent une restauration qui devient assez urgente)
Grand'Aigle illustrera également deux livres du célèbre poète angevin Marc Leclerc (Passion de Notre Frère le Poilu et Rimiaux d'Anjou). Il devient parfois portraitiste à ses heures (E. Jaunet, Chanoine Galard, Stephen de Linarès...)
Au moment de la Libération de Cholet (Août 1944), Grand'Aigle s'empresse de fixer ce moment d'histoire en réalisant deux magnifiques aquarelles représentant les rues de Cholet pavoisées de bleu, blanc rouge.
Grand-Aigle a par ailleurs, réalisé de nombreux cartons de vitraux et des fresques pour d'autres églises françaises. Un an avant sa mort à l'âge de 80 ans, il éditera, en 1950 chez Laurens une méthode rose de dessins pour les enfants.
Durant son séjour choletais, Grand'Aigle croquera sur ces carnets de nombreuses scènes de la vie quotidienne locale. Il laisse une œuvre aussi hétéroclite qu'intéressante pour l'histoire locale qui témoigne de la vision d'un homme sur cette période.
Signe du destin, le dessin le plus connu de cet homme figure toujours dans le paysage de la ville. En 1969, l'implantation d'une usine Michelin à Cholet, route de Toutlemonde est un clin d’œil au dessinateur du "Bibendum" qui résida dans la ville 30 ans plus tôt.
Grand'Aigle illustrera également deux livres du célèbre poète angevin Marc Leclerc (Passion de Notre Frère le Poilu et Rimiaux d'Anjou). Il devient parfois portraitiste à ses heures (E. Jaunet, Chanoine Galard, Stephen de Linarès...)
Au moment de la Libération de Cholet (Août 1944), Grand'Aigle s'empresse de fixer ce moment d'histoire en réalisant deux magnifiques aquarelles représentant les rues de Cholet pavoisées de bleu, blanc rouge.
Grand-Aigle a par ailleurs, réalisé de nombreux cartons de vitraux et des fresques pour d'autres églises françaises. Un an avant sa mort à l'âge de 80 ans, il éditera, en 1950 chez Laurens une méthode rose de dessins pour les enfants.
Durant son séjour choletais, Grand'Aigle croquera sur ces carnets de nombreuses scènes de la vie quotidienne locale. Il laisse une œuvre aussi hétéroclite qu'intéressante pour l'histoire locale qui témoigne de la vision d'un homme sur cette période.
Signe du destin, le dessin le plus connu de cet homme figure toujours dans le paysage de la ville. En 1969, l'implantation d'une usine Michelin à Cholet, route de Toutlemonde est un clin d’œil au dessinateur du "Bibendum" qui résida dans la ville 30 ans plus tôt.
Affiche publicitaire réalisée pour Michelin par Grand'Aigle en 1925.