Un des 7 menhirs que comptait Cholet

Le menhir du Mail, carte postale, vers 1910.
Il en a fallu du courage et de l'énergie à cet attelage de 16 bœufs pour amener le mégalithe jusqu'au Jardin du Mail. Sans parler des risques d'accident et du danger de basculement lors de son élévation. Ce menhir dont le poids est estimé à 30 tonnes fut amené en 1888, des terres de la ferme de la Garde, route de Maulévrier jusqu'au Jardin du Mail, trois ans après sa création.
A une époque ou de nombreux menhirs de la région furent détruits pour empierrer les chemins, ce megalithe, de part ses dimensions inhabituelles (6,50 mètres de circonférence) et son aspect décoratif, a pu être préservé pour constituer une des curiosités du jardin botanique nouvellement créé.
Il fait aujourd'hui partie des 18 derniers menhirs que compte encore la région Choletaise sur les 42 existants il y a 150 ans.
A une époque ou de nombreux menhirs de la région furent détruits pour empierrer les chemins, ce megalithe, de part ses dimensions inhabituelles (6,50 mètres de circonférence) et son aspect décoratif, a pu être préservé pour constituer une des curiosités du jardin botanique nouvellement créé.
Il fait aujourd'hui partie des 18 derniers menhirs que compte encore la région Choletaise sur les 42 existants il y a 150 ans.
Un menhir vieux de 6500 ans
D'après les préhistoriens, ce menhir aurait entre 6000 et 7000 ans ce qui en fait le plus vieux monument présent dans l'agglomération avec son "petit frère" surnommé la "pierre à huile", haut d'un mètre, resté lui, fiché dans un champ des terres de la Garde. Les deux menhirs étaient à l'origine distants d'1,20 mètre.
En 1851, l'abbé Rousselot, curé de Saint-Pierre, dont dépendait la ferme de la Garde, a voulu christianiser cette pierre druidique, objet autrefois d'un culte paien. Une niche encore visible à un sommet de la pierre fut donc creusée bien avant son déplacement afin d'y installer une statuette de la vierge protégée par un grillage. Au dessus, une pierre gravée avec la date de 1851 commémore l'événement.
Malheureusement, celle-ci pourtant protégée par un grillage à disparue depuis.
Mais pourquoi avoir déplacé le menhir. La raison est la suivante : d'après Charles Loyer, historien Choletais, "dans la nuit du 1er janvier 1888 , la pierre s'écroula dans le fossé. Cet affaissement serait sans doute dû à un chercheur d'or qui aurait creusé près du menhir attiré par une légende qui prétendait que sous le menhir se trouvait une "barrique d'or".
L'idée fut alors lancée de sauvegarder la pierre, qui était devenue gênante et encombrante, en la transportant jusqu'au Mail pour l'offrir au regard des promeneurs. Aussi, à l'été 1888, les champs autour du menhir étant pratiquables, il fut décidé de déplacer la pierre jusqu'au Mail.
Par la suite, on ajouta au pied du menhir, un polissoir datant du néolithique. celui-ci fut découvert par le docteur Pissot, au bord de la Moine, près de l'ancienne ferme du Carteron. Ce polissoir servait à fabriquer des haches polies, comme en témoignent les rainures encore visibles sur la pierre.
Les paysans des alentours prétendaient que le menhir tournait sur lui même à certaines heures de la journée. Qui sait ? Voila peut-être la raison qui explique son renversement une nuit de nouvel an...
En 1851, l'abbé Rousselot, curé de Saint-Pierre, dont dépendait la ferme de la Garde, a voulu christianiser cette pierre druidique, objet autrefois d'un culte paien. Une niche encore visible à un sommet de la pierre fut donc creusée bien avant son déplacement afin d'y installer une statuette de la vierge protégée par un grillage. Au dessus, une pierre gravée avec la date de 1851 commémore l'événement.
Malheureusement, celle-ci pourtant protégée par un grillage à disparue depuis.
Mais pourquoi avoir déplacé le menhir. La raison est la suivante : d'après Charles Loyer, historien Choletais, "dans la nuit du 1er janvier 1888 , la pierre s'écroula dans le fossé. Cet affaissement serait sans doute dû à un chercheur d'or qui aurait creusé près du menhir attiré par une légende qui prétendait que sous le menhir se trouvait une "barrique d'or".
L'idée fut alors lancée de sauvegarder la pierre, qui était devenue gênante et encombrante, en la transportant jusqu'au Mail pour l'offrir au regard des promeneurs. Aussi, à l'été 1888, les champs autour du menhir étant pratiquables, il fut décidé de déplacer la pierre jusqu'au Mail.
Par la suite, on ajouta au pied du menhir, un polissoir datant du néolithique. celui-ci fut découvert par le docteur Pissot, au bord de la Moine, près de l'ancienne ferme du Carteron. Ce polissoir servait à fabriquer des haches polies, comme en témoignent les rainures encore visibles sur la pierre.
Les paysans des alentours prétendaient que le menhir tournait sur lui même à certaines heures de la journée. Qui sait ? Voila peut-être la raison qui explique son renversement une nuit de nouvel an...