La fabrique de liqueurs Vrignaud à Luçon à la fin du XIXe siècle
Henri-Aimé Vrignaud
VRIGNAUD (Henri-Aimé), né à Luçon en 1788, décédé dans la même ville en 1855. Fondateur, en 1812, de la fabrique de liqueurs H. Vrignaud fils ; propriétaire-directeur jusqu’en 1846.
Ses débuts furent modestes, difficiles, et en des temps encore très troublés, surtout en Vendée. Après avoir fait, à Bordeaux, son apprentissage dans une fabrique de liqueurs, il vint s’installer à Luçon, où habitait sa famille. Il eut bien des difficultés à vaincre ; mais son intelligence, son activité, une grande probité et un travail incessant réussirent à triompher de tous les obstacles […]
Ses débuts furent modestes, difficiles, et en des temps encore très troublés, surtout en Vendée. Après avoir fait, à Bordeaux, son apprentissage dans une fabrique de liqueurs, il vint s’installer à Luçon, où habitait sa famille. Il eut bien des difficultés à vaincre ; mais son intelligence, son activité, une grande probité et un travail incessant réussirent à triompher de tous les obstacles […]
Henri-J.-B. Vrignaud
VRIGNAUD (J.-B.-Henri), né à Luçon en janvier 1815, décédé dans la même ville en 1883, fils aîné de Vrignaud (Henri-Aimé), devint, en 1832, le collaborateur de son père, et lui succéda en 1846.
Il conserva la propriété et la direction de la fabrique de liqueurs H. Vrignaud fils jusqu’à la fin de 1867. A cette époque, il eut à s’occuper plus spécialement d’agrandir le cercle des relations de la maison paternelle. Pour ce faire, il fit de bien pénibles voyages. Pendant les premières années, il voyageait à cheval ; les chemins étaient en si mauvais état qu’il était impossible de les parcourir en voiture, et si peu sûrs qu’il était prudent d’être armé sérieusement […]
Avant la création des chemins de fer, avant leur construction, en Vendée et dans les départements limitrophes, Luçon était une ville favorisée, placée dans des conditions exceptionnellement avantageuses pour recevoir des marchandises quelconques de toutes provenances, grâce à son port et à son canal, qui se trouvent en communication directe avec l’Océan. Luçon, à cette époque, était l’entrepôt de la Vendée, la ville la plus commerçante du département ; mais, comme nous venons de le dire, elle n’avait pas les mêmes facilités, quand il s’agissait de faire parvenir ces mêmes marchandises dans l’intérieur du département. Ces difficultés disparurent peu à peu, à mesure que des routes et des chemins carrossables furent créés en Vendée […]
J.-B.-Henri Vrignaud s’étudia à créer un nom à sa maison en ne livrant, toujours, que des produits de bonne qualité. Ce fut lui qui obtint, pour la maison Vrignaud, les premières récompenses industrielles, qui lui furent décernées en prenant part aux premières Expositions qui eurent lieu en France : à La Rochelle, en 1856 ; à Angers, en 1858 ; à Bordeaux, en 1859 ; à Nantes, en 1861 (médailles de bronze, d’argent, mentions honorables). Depuis cette date la maison Vrignaud a renoncé aux expositions de province […]
Le 1er janvier 1868, il céda sa maison de commerce à son fils Henri-Emile.
Il conserva la propriété et la direction de la fabrique de liqueurs H. Vrignaud fils jusqu’à la fin de 1867. A cette époque, il eut à s’occuper plus spécialement d’agrandir le cercle des relations de la maison paternelle. Pour ce faire, il fit de bien pénibles voyages. Pendant les premières années, il voyageait à cheval ; les chemins étaient en si mauvais état qu’il était impossible de les parcourir en voiture, et si peu sûrs qu’il était prudent d’être armé sérieusement […]
Avant la création des chemins de fer, avant leur construction, en Vendée et dans les départements limitrophes, Luçon était une ville favorisée, placée dans des conditions exceptionnellement avantageuses pour recevoir des marchandises quelconques de toutes provenances, grâce à son port et à son canal, qui se trouvent en communication directe avec l’Océan. Luçon, à cette époque, était l’entrepôt de la Vendée, la ville la plus commerçante du département ; mais, comme nous venons de le dire, elle n’avait pas les mêmes facilités, quand il s’agissait de faire parvenir ces mêmes marchandises dans l’intérieur du département. Ces difficultés disparurent peu à peu, à mesure que des routes et des chemins carrossables furent créés en Vendée […]
J.-B.-Henri Vrignaud s’étudia à créer un nom à sa maison en ne livrant, toujours, que des produits de bonne qualité. Ce fut lui qui obtint, pour la maison Vrignaud, les premières récompenses industrielles, qui lui furent décernées en prenant part aux premières Expositions qui eurent lieu en France : à La Rochelle, en 1856 ; à Angers, en 1858 ; à Bordeaux, en 1859 ; à Nantes, en 1861 (médailles de bronze, d’argent, mentions honorables). Depuis cette date la maison Vrignaud a renoncé aux expositions de province […]
Le 1er janvier 1868, il céda sa maison de commerce à son fils Henri-Emile.
Henri-Émile Vrignaud
VRIGNAUD (Henri-Emile), né le 21 février 1838.
Collaborateur de son père, J.-B.-Henri, de 1855 à 1868, le 1er janvier 1868 il prit la suite des affaires et les conserva jusqu’au 15 novembre 1903.
Il s’étudia à améliorer les produits de sa maison, afin de marcher de pair avec les meilleures « marques » connues, et afin de se présenter — avec des chances de succès — aux Expositions universelles de Paris, ayant, comme son père, renoncé à exposer en province […]
Ses efforts et ses tendances ont reçu leur récompense dans rattachement d’une clientèle qui n’a jamais déserté sa maison, et dans les hautes récompenses qu’il a obtenues aux Expositions universelles de Paris : en 1878, une médaille d’argent ; en 1889, une médaille d’or ; en 1900, une médaille d’or […]
Le 15 novembre 1903, M. Henri-Emile Vrignaud a cédé sa fabrique de liqueurs à son gendre, M. Léon Grimaud, lequel continue les affaires de cette maison sous la raison sociale : Le Gendre de H. Vrignaud Fils. M. Léon Grimaud représente ainsi la quatrième génération de la même famille possédant et dirigeant la même maison H. Vrignaud Fils.
Collaborateur de son père, J.-B.-Henri, de 1855 à 1868, le 1er janvier 1868 il prit la suite des affaires et les conserva jusqu’au 15 novembre 1903.
Il s’étudia à améliorer les produits de sa maison, afin de marcher de pair avec les meilleures « marques » connues, et afin de se présenter — avec des chances de succès — aux Expositions universelles de Paris, ayant, comme son père, renoncé à exposer en province […]
Ses efforts et ses tendances ont reçu leur récompense dans rattachement d’une clientèle qui n’a jamais déserté sa maison, et dans les hautes récompenses qu’il a obtenues aux Expositions universelles de Paris : en 1878, une médaille d’argent ; en 1889, une médaille d’or ; en 1900, une médaille d’or […]
Le 15 novembre 1903, M. Henri-Emile Vrignaud a cédé sa fabrique de liqueurs à son gendre, M. Léon Grimaud, lequel continue les affaires de cette maison sous la raison sociale : Le Gendre de H. Vrignaud Fils. M. Léon Grimaud représente ainsi la quatrième génération de la même famille possédant et dirigeant la même maison H. Vrignaud Fils.
VRIGNAUD (gendre) — GRIMAUD (Léon-Charles-Emile), né à Luçon le 6 juin 1865, gendre de M. Henri-Emile Vrignaud depuis le 24 octobre 1893 ; son successeur le 15 novembre 1903, après avoir été son collaborateur à partir de 1894 […]
Avant d’entrer dans la maison H. Vrignaud fils et d’y étudier pendant près de dix années, spécialement, le commerce des spiritueux et la fabrication des liqueurs, M. Léon Grimaud avait été employé dans trois maisons des plus recommandables et des mieux posées : chez son père, M. Adolphe Grimaud, négociant en grains à Luçon ; chez M. Lefèvre-Utile, fabricant de biscuits à Nantes, et enfin chez son oncle, M. Xavier Labbé, minotier à Luçon.
Depuis qu’il est le chef et le propriétaire de la maison « H. Vrignaud fils », il a obtenu, pour ses liqueurs, un grand prix d’Etat à l’Expo-sition universelle de 1904, à Vienne (Autriche) […]
Avant d’entrer dans la maison H. Vrignaud fils et d’y étudier pendant près de dix années, spécialement, le commerce des spiritueux et la fabrication des liqueurs, M. Léon Grimaud avait été employé dans trois maisons des plus recommandables et des mieux posées : chez son père, M. Adolphe Grimaud, négociant en grains à Luçon ; chez M. Lefèvre-Utile, fabricant de biscuits à Nantes, et enfin chez son oncle, M. Xavier Labbé, minotier à Luçon.
Depuis qu’il est le chef et le propriétaire de la maison « H. Vrignaud fils », il a obtenu, pour ses liqueurs, un grand prix d’Etat à l’Expo-sition universelle de 1904, à Vienne (Autriche) […]
Extrait du dictionnaire
La Vendée en 1900,
184 pages, 19 x 28 cm,
nombreuses illustrations noir et blanc
Offre spéciale : 15 euros
(au lieu de 29,90 euros)
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