Ce furent là les premiers mots de la nécrologie parue dans l’Annuaire de la Société d’émulation de la Vendée.
Né à Fontenay-le-Comte le 1er mai 1854, René Vallette était vendéen jusqu’au bout des ongles. Dans le second numéro de 1939, à l’occasion de sa disparition, le 21 avril de la même année, la Revue du Bas-Poitou lui a rendu un bel hommage que nous reprenons en partie : « Sa famille maternelle – les Audé – était vendéenne pur-sang. De souche très honorable, originaire de Réaumur, elle devait apporter à l’enfant qui allait naître, le trésor des traditions du Bocage et le grand souvenir d’un oncle célèbre : le général Grégoire qui commanda la cavalerie royaliste pendant les Guerres de Vendée… D’autre part, René Vallette, comme la plupart des bons vendéens, avait sucé, avec le lait maternel, le suc de la grande tradition catholique et monarchique. Catholique et royaliste, il le fut dans l’âme, avec toute l’ardeur d’une fougue juvénile qui ne se démentit jamais : aussi, est-ce la défense de ses convictions qui lui mit la plume à la main. Elle n’en tomba qu’avec la mort ».
Né à Fontenay-le-Comte le 1er mai 1854, René Vallette était vendéen jusqu’au bout des ongles. Dans le second numéro de 1939, à l’occasion de sa disparition, le 21 avril de la même année, la Revue du Bas-Poitou lui a rendu un bel hommage que nous reprenons en partie : « Sa famille maternelle – les Audé – était vendéenne pur-sang. De souche très honorable, originaire de Réaumur, elle devait apporter à l’enfant qui allait naître, le trésor des traditions du Bocage et le grand souvenir d’un oncle célèbre : le général Grégoire qui commanda la cavalerie royaliste pendant les Guerres de Vendée… D’autre part, René Vallette, comme la plupart des bons vendéens, avait sucé, avec le lait maternel, le suc de la grande tradition catholique et monarchique. Catholique et royaliste, il le fut dans l’âme, avec toute l’ardeur d’une fougue juvénile qui ne se démentit jamais : aussi, est-ce la défense de ses convictions qui lui mit la plume à la main. Elle n’en tomba qu’avec la mort ».
En 1900, il s’est installé dans la propriété de sa famille maternelle, le logis de Beauregard, qui s’étendant sur les communes de Mouilleron-en-Pareds et de Saint-Germain-l’Aiguiller. Cette demeure devint pendant plus de cinquante ans le lieu de rencontres des intellectuels et des artistes de la région, le lieu de l’élaboration de La Revue du Bas-Poitou, fondée par lui en 888, où se côtoyèrent de très grandes plumes comme Alphonse de Chateaubriant, Edmond Béraud, le Docteur Rousseau, Emile Gabory, G. Gautherot, Jacques Nanteuil, et tant d’autres… Cette brillante équipe de collaborateurs lui permet de réaliser son projet qui fut « plus celle d’une restauration, d’une réparation due à une mémoire outragée plutôt que la simple restitution d’un patrimoine », comme le fit remarquer Christine Astoul-Calendreau, « au départ simple publication parmi d’autres, elle était devenue une référence incontournable pour qui s’intéressait à l’histoire de la région. Elle représente aussi pour nous, sur près d’un siècle, un précieux témoignage de l’évolution d’un courant de pensée et d’une sensibilité ». René Vallette était le père, le directeur et l’animateur de la Revue. Il en était l’âme.
(Source : www.vendee-chouannerie.com )
(Source : www.vendee-chouannerie.com )
Les Archives de la Vendée ont eu l’excellente idée de mettre en ligne 37.000 pages de la Revue du Bas-Poitou, publiées de 1888 à 1972 (avec des tables générales de 1888 à 1961). Les curieux pourront prolonger la recherche parmi d’autres titres proposés dans la même rubrique : Société d’émulation de la Vendée, Semaine catholique du diocèse de Luçon, etc.