Il paraît difficile de préciser exactement à quelle époque l’ancienne église du Pin-en-Mauges a été construite. De 1 510 à 1 520, affirme Célestin Port, qui d’après des archives qui proviennent du château de Beaupréau affirment que le chevalier de Turpin, Baron de Montrevault, jouissait des droits de seigneur, fondateur de l’église, et quand 1 518, il les céda à Hervé d’Aubigné, seigneur de la Jousselinière. Mais dans un cartulaire de l’abbaye de Saint Serge d’Angers, il est déjà question du bourg du Pin Aux années 1 140 et 1 150.
Il faut savoir, qu’au passage des colonnes infernales, vers la fin 1 793, l’église fut incendiée et il ne resta que les murs. Dès 1 800, Monsieur Labbé Cantiteau, curé, y fit les réparations indispensables. Son successeur, l’abbé Raimbault, acheva de la remettre en état en 1 817 et 1 818. Mais, devenue trop petite, elle fut rasée en 1 843 et 1 844pour faire place à l’édifice actuel construit sur le même emplacement.
Il faut savoir, qu’au passage des colonnes infernales, vers la fin 1 793, l’église fut incendiée et il ne resta que les murs. Dès 1 800, Monsieur Labbé Cantiteau, curé, y fit les réparations indispensables. Son successeur, l’abbé Raimbault, acheva de la remettre en état en 1 817 et 1 818. Mais, devenue trop petite, elle fut rasée en 1 843 et 1 844pour faire place à l’édifice actuel construit sur le même emplacement.
L’église actuelle, de style roman est l’œuvre de l’abbé Raimbault. Sa construction a débuté le 5 mai 1 843 et elle fut achevée qu’à la fin de l’année 1 845, elle fut bénite par Mgr Angebault, le 30 août 1 846. L’abbé Bioteau la restaura et l’embellit de 1 889 à 1 890. Il agrandit les transepts de tout l’espace compris entre les piliers et les portes latérales, espace où se trouve, d’un côté, le monument de Cathelineau. Et, de l’autre, le Sacrarium. Il prolongea la nef d’une travée ; il remplaça le vieux clocher d’ardoise frappée par la foudre en 1 889, les vieux carreaux de terre cuite par un dallage de mosaïque dans la grande allée, devant la sainte table et dans le sanctuaire, par un dallage de ciment dans le reste de l’église. Il fit édifier les voûtes, agrément la partie inférieure des murs de la nef d’une série de colonnettes surmontées d’arcades romanes, enrichi l’hôtel d’une superstructure en marbre rehaussé d’or, renouvela les stations du chemin de croix, les confessionnaux et les chaises.
Ainsi restaurée et embellie, l’église fut consacrée le 10 octobre 1 893 par Mgr Luçon, évêque de Belley, futur cardinal archevêque de Reims, sous la présidence de Mgr Mathieu, tout nouvellement arrivée à Angers. Mais ce qui allait donner à cette église son caractère unique, lui mériter le titre de « sanctuaire de l’honneur vendéen » et lui susciter tant de visiteurs, c’est le tombeau des Cathelineau et le monument élevé sur ce tombeau par les soins de l’abbé Boiteau. C’est aussi la série des vitraux dont il la dota. Depuis l’appel de Jacques Cathelineau jusqu’au supplice de Hervé de Charette, ses vitraux retracent l’insurrection vendéenne. Vitraux et monuments furent bénis par Mgr Baron, évêque d’Angers, le 13 octobre 1 896.
Source : Notice historique de l’Abbé René Lépine
Source : Notice historique de l’Abbé René Lépine