Jean Martin, chasseur de vipères à Saint Laurent de la Plaine, vers 1910.
Il existe plusieurs raisons de chasser la vipère. Certains le faisait par plaisir, d'autres par nécessité économique.
Le venin de cet animal est très toxique, tue encore aujourd'hui une à cinq personnes par an pour mille morsures estimées et une centaine d'hospitalisations. La vipère fut donc chassée autrefois pour son venin, les animaux étaient envoyés par caissons spéciaux à l'institut Pasteur de Paris qui s'en servait pour la fabrication de sérums.
La chasse permettait à la fois de se débarrasser d'animaux dangereux et dans le même temps de soigner les personnes victimes de morsures à partir du venin récolté.
Au XVIème et XVIIème siècle, on chassait la vipère du Poitou afin de fabriquer la thériaque, une préparation à base de miel et de vipère qui était employée contre la morsure de serpent. Aujourd'hui, les anti-venins sont fabriqués à partir de produits de synthèse, le métier de chasseur de vipères à donc disparu.
Certains la chassait aussi pour en faire de l'eau de vie ou de la graisse soignant paraît-il les douleurs.
Mme de Sévigné préconisait des bouillons de vipères à sa fille malade selon la recette suivante :
"Faites venir dix douzaines de vipères du Poitou. Prenez-en deux tous les matins. Coupez-leur la tête. Faites-les écorcher, coupez-les en morceau et farcissez-en le corps d'un poulet. Observez cela un mois".
Le venin de cet animal est très toxique, tue encore aujourd'hui une à cinq personnes par an pour mille morsures estimées et une centaine d'hospitalisations. La vipère fut donc chassée autrefois pour son venin, les animaux étaient envoyés par caissons spéciaux à l'institut Pasteur de Paris qui s'en servait pour la fabrication de sérums.
La chasse permettait à la fois de se débarrasser d'animaux dangereux et dans le même temps de soigner les personnes victimes de morsures à partir du venin récolté.
Au XVIème et XVIIème siècle, on chassait la vipère du Poitou afin de fabriquer la thériaque, une préparation à base de miel et de vipère qui était employée contre la morsure de serpent. Aujourd'hui, les anti-venins sont fabriqués à partir de produits de synthèse, le métier de chasseur de vipères à donc disparu.
Certains la chassait aussi pour en faire de l'eau de vie ou de la graisse soignant paraît-il les douleurs.
Mme de Sévigné préconisait des bouillons de vipères à sa fille malade selon la recette suivante :
"Faites venir dix douzaines de vipères du Poitou. Prenez-en deux tous les matins. Coupez-leur la tête. Faites-les écorcher, coupez-les en morceau et farcissez-en le corps d'un poulet. Observez cela un mois".
Jean-Baptiste Boulestreau, chasseur de vipères à Sainte-Christine, vers 1910.
Dans les Mauges, ont pouvait faire trouver des chasseurs de vipères à Saint Quentin en Mauges, à Sainte Christine, à la Pommeraye, à Saint Laurent de la Plaine, à Montrevault...
Ce métier était souvent pratiqué de père en fils, en complément d'une autre activité. Beaucoup de chasseurs se sont faits mordre un jour. Ils arrivaient en général à survivre en se vaccinant eux-mêmes.
Tous les chasseurs des Mauges remettaient le produit de leur chasse au docteur Couffon, conservateur au Musée d'Histoire Naturelle d'Angers. Ils se faisaient payer à l'animal capturé.
Ce métier était souvent pratiqué de père en fils, en complément d'une autre activité. Beaucoup de chasseurs se sont faits mordre un jour. Ils arrivaient en général à survivre en se vaccinant eux-mêmes.
Tous les chasseurs des Mauges remettaient le produit de leur chasse au docteur Couffon, conservateur au Musée d'Histoire Naturelle d'Angers. Ils se faisaient payer à l'animal capturé.
L'abbé Chabirand, résident à La Verrie en Vendée, vers 1910. On lui attribue plus de 5000 vipères capturées et livrées à un laboratoire pharmaceutique.
Pour débusquer la vipère des herbes, l'immobiliser et éviter les morsures, une canne ou un bâton était nécessaire, ainsi qu'une besace. Le chasseur expérimenté revenait rarement bredouille de sa chasse. Il n'avait pas peur de saisir les vipères à pleines mains. Il savait comment les manipuler et où les trouver : le longs des murs ou des talus, dans les hautes herbeś sur les chemins ensoleillées ou dans les prairies.
La meilleure saison pour la chasse était le mois d'avril, moment de l'accouplement. Selon les anciens, les vipères. La recherche des reptiles est plus aisée le matin selon un ancien chasseur.
La meilleure saison pour la chasse était le mois d'avril, moment de l'accouplement. Selon les anciens, les vipères étaient autrefois beaucoup plus nombreuses qu'aujourd'hui, aussi il n'était pas rare de les voir massées en groupe, au soleil. Selon le témoignage d'un ancien habitant de Denée, son père en tua un jour jusqu'à 22 dans le même tas d'un coup de fusil.
En Anjou, durant la seule année 1910, 39 000 vipères furent capturées. Le père Coulon de Saint-Quentin en Mauges prétendait en avoir capturé plus de 90 000 dans sa vie. La vipère en France est aujourd'hui une espèçe protégée et menacée. On ne peut donc plus la chasser.
La meilleure saison pour la chasse était le mois d'avril, moment de l'accouplement. Selon les anciens, les vipères. La recherche des reptiles est plus aisée le matin selon un ancien chasseur.
La meilleure saison pour la chasse était le mois d'avril, moment de l'accouplement. Selon les anciens, les vipères étaient autrefois beaucoup plus nombreuses qu'aujourd'hui, aussi il n'était pas rare de les voir massées en groupe, au soleil. Selon le témoignage d'un ancien habitant de Denée, son père en tua un jour jusqu'à 22 dans le même tas d'un coup de fusil.
En Anjou, durant la seule année 1910, 39 000 vipères furent capturées. Le père Coulon de Saint-Quentin en Mauges prétendait en avoir capturé plus de 90 000 dans sa vie. La vipère en France est aujourd'hui une espèçe protégée et menacée. On ne peut donc plus la chasser.