Michel Brillaud, l'actuel propriétaire du Verger-Beau
L'un des derniers lieux témoins du passage des Colonnes infernales à Bressuire ouvre aujourd'hui ses portes. C'est au Verger-Beau, à l'entrée de la ville, entre un pont de chemin de fer désaffecté et un lotissement de logements sociaux construit il y a peu.
L'endroit est charmant et conserve plusieurs vestiges de son lustre d'antan. Il suffit de peu d'imagination pour faire un bond dans l'histoire.
« En 1793, les colonnes républicaines sont passées par le Verger-Beau, raconte Michel Brillaud, 44 ans, iconographe de profession, aujourd'hui le propriétaire de la demeure. Ils ont tout brûlé avant de poursuivre leur route dans Bressuire. Il ne reste plus que la tour du XVe siècle, certains éléments de mur et la cheminée. »
Destinées hors du commun que raconte celui dont la belle-famille a acquis le domaine en 1802 de M. de Gourdon-l'Archenault. « Ce dernier s'était ruiné en jouant aux cartes. ». Le logis est vendu à l'un des membres de la famille Barbaud, autre nom illustre à Bressuire. L'architecte Raymond Barbaud est connu pour les seuls écrits fiables et disponibles encore à ce jour sur ce que pouvait être cette fois, le château de Bressuire, au XIXe siècle.
Le logis du Verger-Beau a eu rendez-vous aussi avec le chef de guerre le plus illustre de la Vendée Militaire, le jeune Henri de La Rochejaquelein. Liens très éloignés, mais pour la poésie du lieu il est indispensable de se remémorer : au XVe siècle, M. Beau, qui fait construire le logis, épouse une Duvergier. Cette dernière est une des aïeules du chef vendéen La Rochejaquelein.
Paradoxal enfin. Aujourd'hui, à l'entrée du logis reconstruit au XIXe siècle, deux magnifiques ifs plantés en 1790, afin de fêter la Fédération (célébrant le premier anniversaire de la prise de la Bastille à Paris) accueillent le visiteur.
Article de Philippe Engerbeau paru dans La Nouvelle République du 18 août 2011
L'endroit est charmant et conserve plusieurs vestiges de son lustre d'antan. Il suffit de peu d'imagination pour faire un bond dans l'histoire.
« En 1793, les colonnes républicaines sont passées par le Verger-Beau, raconte Michel Brillaud, 44 ans, iconographe de profession, aujourd'hui le propriétaire de la demeure. Ils ont tout brûlé avant de poursuivre leur route dans Bressuire. Il ne reste plus que la tour du XVe siècle, certains éléments de mur et la cheminée. »
Destinées hors du commun que raconte celui dont la belle-famille a acquis le domaine en 1802 de M. de Gourdon-l'Archenault. « Ce dernier s'était ruiné en jouant aux cartes. ». Le logis est vendu à l'un des membres de la famille Barbaud, autre nom illustre à Bressuire. L'architecte Raymond Barbaud est connu pour les seuls écrits fiables et disponibles encore à ce jour sur ce que pouvait être cette fois, le château de Bressuire, au XIXe siècle.
Le logis du Verger-Beau a eu rendez-vous aussi avec le chef de guerre le plus illustre de la Vendée Militaire, le jeune Henri de La Rochejaquelein. Liens très éloignés, mais pour la poésie du lieu il est indispensable de se remémorer : au XVe siècle, M. Beau, qui fait construire le logis, épouse une Duvergier. Cette dernière est une des aïeules du chef vendéen La Rochejaquelein.
Paradoxal enfin. Aujourd'hui, à l'entrée du logis reconstruit au XIXe siècle, deux magnifiques ifs plantés en 1790, afin de fêter la Fédération (célébrant le premier anniversaire de la prise de la Bastille à Paris) accueillent le visiteur.
Article de Philippe Engerbeau paru dans La Nouvelle République du 18 août 2011