Marie s'inquiétait de ne pas savoir comment me raconter ses souvenirs, qui quoique nombreux, lui semblaient un peu décousus. Je la rassurais en lui proposant de définir une structure globale du récit, qui servirait de base de travail ni exhaustive ni figée. Lors de notre second rendez-vous, nous définîmes ainsi des "chapitres de vie", qui lui permettraient de se remémorer ses souvenirs, y compris à l'aide de ses photos. Je me chargeais du cadre et de la forme, lui permettant ainsi de se délester de son appréhension pour libérer sa mémoire.
Au fil des rencontres, la confiance fit le reste, révélant ses émotions sous le voile de pudeur. Une lecture commune nous assurait à chaque début de rendez-vous, que ma retranscription correspondait au plus juste aux souvenirs et émotions de Marie.
Au fil des rencontres, la confiance fit le reste, révélant ses émotions sous le voile de pudeur. Une lecture commune nous assurait à chaque début de rendez-vous, que ma retranscription correspondait au plus juste aux souvenirs et émotions de Marie.