"Force est de constater qu'aucun écrivain n'a eu l'ambition d'un Victor Hugo. Ne parlons pas de talent qui est objet de goût, mais de l'ambition, qui est un fait objectif. Hugo était porté par une ambition démesurée: enserrer entre les pages d'un livre, le grand roman de la France dans laquelle il vivait. Cette France, c'était celle que les guerres napoléoniennes avaient ravagée, que deux Restaurations avaient conduite à rejouer la Révolution, que la bourgeoisie venait d'étouffer sous le ridicule et la corruption. Qui fut la victime de cette France là? "les Misérables" répond victor Hugo depuis son exil de Guernesey.
(...)
Pour la première fois peut-être, un romancier se fait philosophe en usant d'un langage clair - quitte à aimer le langage populaire- et descend au plus profond des ténèbres, dans le gouffre sans fond qu'est devenue la société française.
De ce voyage au coeur des ténèbres, il rapporte une pépite: la littérature."
François Busnel, Extrait de l'Edito de la revue LIRE, février 2012
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Pour la première fois peut-être, un romancier se fait philosophe en usant d'un langage clair - quitte à aimer le langage populaire- et descend au plus profond des ténèbres, dans le gouffre sans fond qu'est devenue la société française.
De ce voyage au coeur des ténèbres, il rapporte une pépite: la littérature."
François Busnel, Extrait de l'Edito de la revue LIRE, février 2012