Ce monument perpétue la mémoire de 27 victimes vendéennes massacrées à cet endroit par les soldats républicains. Il y eut en fait plusieurs exécutions.
Les premières eurent lieu les 13 et 14 octobre 1793. A cette époque, les armées républicaines enserrent les Vendéens en les repoussant vers Mortagne et Cholet, semant la mort et l'incendie sur leur passage. A Saint-Laurent-sur-Sèvre, des soldats surprennent les foulonniers* de Barbin et d'autres paysans qui vivent près du château, et les tuent sur place avant de reprendre leur funeste marche.
L'année suivante, ce sont les Colonnes infernales qui commettent à leur tour les mêmes crimes. Le 1er février 1794, des hommes de la division de Caffin, laissent là plusieurs cadavres en se rendant de Saint-Laurent à La Verrie. Puis le 29 mars suivant, c'est à la colonne de Crouzat d'ajouter huit nouvelles victimes au martyrologe de la Barbinière.
Les premières eurent lieu les 13 et 14 octobre 1793. A cette époque, les armées républicaines enserrent les Vendéens en les repoussant vers Mortagne et Cholet, semant la mort et l'incendie sur leur passage. A Saint-Laurent-sur-Sèvre, des soldats surprennent les foulonniers* de Barbin et d'autres paysans qui vivent près du château, et les tuent sur place avant de reprendre leur funeste marche.
L'année suivante, ce sont les Colonnes infernales qui commettent à leur tour les mêmes crimes. Le 1er février 1794, des hommes de la division de Caffin, laissent là plusieurs cadavres en se rendant de Saint-Laurent à La Verrie. Puis le 29 mars suivant, c'est à la colonne de Crouzat d'ajouter huit nouvelles victimes au martyrologe de la Barbinière.
Cette entrée du château fut abandonnée en 1820 au profit d'une nouvelle identique bâtie en face du chemin de Guérivière par Charles Félicité Duvau de Chavagnes, propriétaire du domaine et maire de Saint-Laurent. Il était aussi le petit-fils de Madame de Sapinaud, la célèbre mémorialiste vendéenne.
La vieille porte prit son aspect actuel à la fin du XIXe siècle. Ernest de Sapinaud, cousin du précédent et nouveau propriétaire de la Barbinière de 1863 à 1892, fit fouiller l'endroit où avaient été enterrées, selon une tradition locale, les victimes de la Terreur. 27 corps furent en effet exhumés, et déposés dans le cimetière paroissial de Saint-Laurent-sur-Sèvre. La croix de pierre et l'inscription « Porte des Martyrs » furent alors placées au-dessus de l'ancien portail.
La vieille porte prit son aspect actuel à la fin du XIXe siècle. Ernest de Sapinaud, cousin du précédent et nouveau propriétaire de la Barbinière de 1863 à 1892, fit fouiller l'endroit où avaient été enterrées, selon une tradition locale, les victimes de la Terreur. 27 corps furent en effet exhumés, et déposés dans le cimetière paroissial de Saint-Laurent-sur-Sèvre. La croix de pierre et l'inscription « Porte des Martyrs » furent alors placées au-dessus de l'ancien portail.
En 1892, le nouveau propriétaire de la Barbinière, le général de Piolant, reconstruisit le château et aménagea une nouvelle entrée, celle que l'on franchit aujourd'hui. Il fit par conséquent murer la Porte des Martyrs, comme pour marquer le caractère sacré de ce lieu devenu un mémorial.
* Les foulonniers travaillaient dans les moulins à foulon, nombreux naguère sur la Sèvre nantaise. Leur travail consistaient à fouler les draps, à les battre pour les dégraisser et les assouplir.
* Les foulonniers travaillaient dans les moulins à foulon, nombreux naguère sur la Sèvre nantaise. Leur travail consistaient à fouler les draps, à les battre pour les dégraisser et les assouplir.