Le site a une longue histoire. Accroché aux anciennes fortifications, dont l’assise de la tour de Tirepoint qui soutient le potager garde la trace, il était jadis dépourvu de végétation afin d’assurer la défense de la ville.
Le logis de Tirepoint, dont on franchit le porche pour accéder aux jardins actuels, souffrit des destructions de la période révolutionnaire. Il fut restauré, avant que ne débute l’aménagement des terrasses, entrepris au XIXe siècle, à une époque où il fallait fournir du travail aux familles touchées par les crises du textile.
Le logis de Tirepoint, dont on franchit le porche pour accéder aux jardins actuels, souffrit des destructions de la période révolutionnaire. Il fut restauré, avant que ne débute l’aménagement des terrasses, entrepris au XIXe siècle, à une époque où il fallait fournir du travail aux familles touchées par les crises du textile.
En 1907, la famille Boutillier de Saint-André fit don de son logis de Tirepoint et de ses jardins à la paroisse. Le presbytère s’établit donc dans le logis et l’orangerie devint le « familial », une salle de patronage.
En 1974, la commune acquit le « familial » et une partie des jardins. Cette acquisition fut étendue en 1991 au logis et aux parcelles hautes.
En 1974, la commune acquit le « familial » et une partie des jardins. Cette acquisition fut étendue en 1991 au logis et aux parcelles hautes.
Les années 2000 virent la rénovation du Piment familial (2005-2007) et le projet d’un réaménagement des Jardins de la Cure commencé en novembre 2010. Après dix-huit mois de travaux, le nouvel espace vert a été inauguré le 24 mars 2012 pour le plus grand bonheur des Mortagnais qui en ont pris possession aux premiers beaux jours.
Le chantier de restauration a permis de remettre en valeur les maçonneries, parfois effondrées, qu’il a fallu dégager d’une végétation envahissante, et pour certains éléments, comme les escaliers, les démonter et les remonter pierre par pierre. L’escarpement du terrain a naturellement compliqué cette entreprise.
Le chantier de restauration a permis de remettre en valeur les maçonneries, parfois effondrées, qu’il a fallu dégager d’une végétation envahissante, et pour certains éléments, comme les escaliers, les démonter et les remonter pierre par pierre. L’escarpement du terrain a naturellement compliqué cette entreprise.
Le résultat est remarquable. Le promeneur peut désormais flâner au gré des terrasses et des chemins qui dévalent au flanc du coteau, dans un élégant décor qui n’est pas sans évoquer les paysages clissonnais. Un effort particulier a été fourni pour une gestion respectueuse de l’environnement : l’eau s’écoule ainsi de bassins en fontaines, tout en assurant l’arrosage des jardins, et la végétation, soignée dans la partie haute, est laissée plus libre à mesure que l’on descend vers la Sèvre. Au bas des Jardins, le chemin rejoint le « Clair de Jau », qui borde pratiquement le cours de la rivière, intégrant cet espace superbe aux circuits de promenade qui serpentent à travers la vieille ville.
Le début des travaux des Jardins de la Cure en janvier 2011 :
Etat des travaux des Jardins de la Cure en novembre 2011 :