Le blason d’Alexis Charbonneau de l’Echasserie et Gabrielle d’Escoubleau du Sourdis, hérité de l'ancienne église et scellé sur un mur de la nouvelle
La commune de Chambretaud n’a pas de blason en propre. Elle aurait pu s’en constituer un à partir des armes des familles nobles qui ont marqué son histoire, à l’instar de Saint-Martin-des-Tilleuls qui a formé le sien à partir des armes des Baudry d’Asson, des Bessay et des Jousseaume de La Bretesche, dont les noms restent attachés aux châteaux de la Rainerie et du Chastellier. Mais Chambretaud s’est contenté d’une représentation de sa célèbre « Mariée », sur fond d’écu, pour orner ses plaques de rues.
On trouve en revanche plusieurs blasons au hasard des promenades à travers le bourg, ainsi que dans l’église paroissiale, où il s'agissait d'honorer les familles qui contribuèrent financièrement à la construction et à la décoration de l'édifice. En voici la liste :
On trouve en revanche plusieurs blasons au hasard des promenades à travers le bourg, ainsi que dans l’église paroissiale, où il s'agissait d'honorer les familles qui contribuèrent financièrement à la construction et à la décoration de l'édifice. En voici la liste :
Le blason d’Alexis Charbonneau de l’Echasserie et Gabrielle d’Escoubleau du Sourdis (sommé d'une couronne de marquis)
Les blasons sculptés sur les clefs de voûte de l'église, de belle facture, respectent les codes héraldiques : fond uni pour le blanc (argent), ou semé de petits points pour l'or, hachures verticales pour la couleur rouge (gueules), horizontales pour le bleu (azur), verticales et horizontales pour le noir (sable).
1. Le blason d’Alexis Charbonneau de l’Echasserie et Gabrielle d’Escoubleau du Sourdis.
Localisation :
– Sur le mur extérieur de l’église (côté Est, face à la maison de la presse ; illustration au début de l'article) ;
– Sur une clef de voûte du bas-côté Est de l’église (illustration ci-dessus) ;
– Sur une façade dans la rue du Calvaire (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– Charbonneau de l’Echasserie : D’azur semé de fleurs de lys d’or à trois écussons d’argent posés 2 et 1.
Explications : On commence la lecture du blason par la couleur de son « champ » (le fond), ici « d’azur » (bleu), puis par les « meubles » qui y sont posés (les fleurs de lys et les écussons).
– D’Escoubleau du Sourdis : Parti de gueules et d’azur, à la bande d’or brochant sur le tout.
Explications : « parti » décrit un écu divisé verticalement en deux couleurs ; « gueules » indique la couleur rouge et « azur » le bleu ; une pièce est dite « brochante » quand elle est posée par-dessus tout le reste du blason.
Histoire : Alexis Charbonneau de l’Echasserie* et Gabrielle d’Escoubleau du Sourdis**, se sont mariés à Montaigu (paroisse Saint Jean-Baptiste) le 2 mars 1671. Ce blason (celui du mur extérieur) a été récupéré de l'ancienne église détruite au début du XIXe siècle. On l'a scellé dans l'église actuelle et répété dans cette clef de voûte, alors même que ses possesseurs ne figuraient pas (et pour cause) parmi les donateurs du nouvel édifice.
* Le château de l'Echasserie se situe sur la commune de La Bruffière.
** Veuve de Gilles de La Roche-Saint-André. Elle hérita du château de la Gastière en 1686. Le fief du Sourdis dont il est question ici n'est pas celui de La Gaubretière ; il se situe à Mauzé-Thouarsais, près de Bressuire. Le château d'Escoubleau se trouve quant à lui près de Mauléon.
Localisation :
– Sur le mur extérieur de l’église (côté Est, face à la maison de la presse ; illustration au début de l'article) ;
– Sur une clef de voûte du bas-côté Est de l’église (illustration ci-dessus) ;
– Sur une façade dans la rue du Calvaire (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– Charbonneau de l’Echasserie : D’azur semé de fleurs de lys d’or à trois écussons d’argent posés 2 et 1.
Explications : On commence la lecture du blason par la couleur de son « champ » (le fond), ici « d’azur » (bleu), puis par les « meubles » qui y sont posés (les fleurs de lys et les écussons).
– D’Escoubleau du Sourdis : Parti de gueules et d’azur, à la bande d’or brochant sur le tout.
Explications : « parti » décrit un écu divisé verticalement en deux couleurs ; « gueules » indique la couleur rouge et « azur » le bleu ; une pièce est dite « brochante » quand elle est posée par-dessus tout le reste du blason.
Histoire : Alexis Charbonneau de l’Echasserie* et Gabrielle d’Escoubleau du Sourdis**, se sont mariés à Montaigu (paroisse Saint Jean-Baptiste) le 2 mars 1671. Ce blason (celui du mur extérieur) a été récupéré de l'ancienne église détruite au début du XIXe siècle. On l'a scellé dans l'église actuelle et répété dans cette clef de voûte, alors même que ses possesseurs ne figuraient pas (et pour cause) parmi les donateurs du nouvel édifice.
* Le château de l'Echasserie se situe sur la commune de La Bruffière.
** Veuve de Gilles de La Roche-Saint-André. Elle hérita du château de la Gastière en 1686. Le fief du Sourdis dont il est question ici n'est pas celui de La Gaubretière ; il se situe à Mauzé-Thouarsais, près de Bressuire. Le château d'Escoubleau se trouve quant à lui près de Mauléon.
Le blason de Charles Marie de Suyrot de Mazeau de Pauline Michelle de La Roche-Saint-André (couronne comtale)
2. Le blason de Charles Marie de Suyrot de Mazeau de Pauline Michelle de La Roche-Saint-André.
Localisation :
– Dans l’église : à la base de la rosace (don de la famille ; illustration ci-dessus) et sur une clef de voûte du transept Est.
Blasonnement :
– De Suyrot : Gironné d’argent et de gueules, les girons d’argent 1 et 4 chargés chacun de trois pals de gueules ; les girons 2 et 3 chargés de trois fasces de gueules.
Remarque : il y a une inversion d’ « émail » (couleur) dans les exemples de l’église qui figurent « gironné de gueules et d’argent, etc. »
Explications : le « gironné » est une division de l’écu en pièces triangulaires qui alternent leurs couleurs ; « argent » est blanc et « gueules » rouge ; la « fasce » et le « pal » sont des pièces en longueur posée la première horizontalement, le second verticalement.
– De La Roche-Saint-André : De gueules à trois fers de lances émoussés d’or. Variante : De gueules à trois rocs d'échiquier d'or.
Remarque : Le roc d'échiquier représente la tour du jeu d'échec. Il s'agit peut-être d'« armes parlantes » : on nomme ainsi un blason dont le dessin évoque par un jeu de mots le nom du possesseur (roc / La Roche). On trouve un bel exemple d'armes parlantes dans le cimetière d'Evrunes, sur la tombe de Jacques François Boutillier des Hommelles, qui porte trois bouteilles sur son blason.
Histoire : Charles Marie de Suyrot de Mazeau et Pauline Michelle de La Roche-Saint-André se sont mariés à Chambretaud le 2 janvier 1816. C’est par cette union que le château de la Gastière est passé de la famille de La Roche-Saint-André à celle de Suyrot qui le possède encore aujourd’hui.
Localisation :
– Dans l’église : à la base de la rosace (don de la famille ; illustration ci-dessus) et sur une clef de voûte du transept Est.
Blasonnement :
– De Suyrot : Gironné d’argent et de gueules, les girons d’argent 1 et 4 chargés chacun de trois pals de gueules ; les girons 2 et 3 chargés de trois fasces de gueules.
Remarque : il y a une inversion d’ « émail » (couleur) dans les exemples de l’église qui figurent « gironné de gueules et d’argent, etc. »
Explications : le « gironné » est une division de l’écu en pièces triangulaires qui alternent leurs couleurs ; « argent » est blanc et « gueules » rouge ; la « fasce » et le « pal » sont des pièces en longueur posée la première horizontalement, le second verticalement.
– De La Roche-Saint-André : De gueules à trois fers de lances émoussés d’or. Variante : De gueules à trois rocs d'échiquier d'or.
Remarque : Le roc d'échiquier représente la tour du jeu d'échec. Il s'agit peut-être d'« armes parlantes » : on nomme ainsi un blason dont le dessin évoque par un jeu de mots le nom du possesseur (roc / La Roche). On trouve un bel exemple d'armes parlantes dans le cimetière d'Evrunes, sur la tombe de Jacques François Boutillier des Hommelles, qui porte trois bouteilles sur son blason.
Histoire : Charles Marie de Suyrot de Mazeau et Pauline Michelle de La Roche-Saint-André se sont mariés à Chambretaud le 2 janvier 1816. C’est par cette union que le château de la Gastière est passé de la famille de La Roche-Saint-André à celle de Suyrot qui le possède encore aujourd’hui.
3. Le blason de Henri Charles de Suyrot et Juliette Marie Pépin de Bellisle.
Localisation :
– Dans l’église : à la base de la rosace du transept Ouest (don de la famille ; illustration ci-dessus) et sur une clef de voûte du transept Ouest (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– De Suyrot (voir ci-dessus)
– Pépin de Bellisle : D’azur au chevron componné de 7 pièces, 4 de sable et 3 d’argent, accompagné de trois pomme de pin d’argent.
Explications : Le « champ » est « d’azur » (bleu) ; le « chevron » est une pièce en forme de compas ; il est dit « componné » quand il est couvert de carreaux aux couleurs alternées ; « de sable » indique la couleur noire.
Histoire : Henri Charles de Suyrot (Nantes 1816, Nantes 1902 ; il était le fils de Charles Marie de Suyrot, ci-dessus) et Juliette Marie Pépin de Bellisle (Nantes 1827, Nantes 1868) se sont mariés à Nantes (IIIe canton) le 11 janvier 1847. Henri de Suyrot a occupé les fonctions de maire de Chambretaud de 1871 à 1901. Ils résidaient à la Gastière à la belle saison, mais possédaient également un hôtel particulier à Nantes, place Royale.
Localisation :
– Dans l’église : à la base de la rosace du transept Ouest (don de la famille ; illustration ci-dessus) et sur une clef de voûte du transept Ouest (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– De Suyrot (voir ci-dessus)
– Pépin de Bellisle : D’azur au chevron componné de 7 pièces, 4 de sable et 3 d’argent, accompagné de trois pomme de pin d’argent.
Explications : Le « champ » est « d’azur » (bleu) ; le « chevron » est une pièce en forme de compas ; il est dit « componné » quand il est couvert de carreaux aux couleurs alternées ; « de sable » indique la couleur noire.
Histoire : Henri Charles de Suyrot (Nantes 1816, Nantes 1902 ; il était le fils de Charles Marie de Suyrot, ci-dessus) et Juliette Marie Pépin de Bellisle (Nantes 1827, Nantes 1868) se sont mariés à Nantes (IIIe canton) le 11 janvier 1847. Henri de Suyrot a occupé les fonctions de maire de Chambretaud de 1871 à 1901. Ils résidaient à la Gastière à la belle saison, mais possédaient également un hôtel particulier à Nantes, place Royale.
Le blason de Camille Benjamin Le Tourneur de La Borde et de Marie Geneviève Pauline Desmé de Lisle (couronne comtale)
4. Le blason de Camille Benjamin Le Tourneur de La Borde et de Marie Geneviève Pauline Desmé de Lisle.
Localisation :
– Dans l’église : à la base de toutes les verrières du chœur (don de Madame de La Borde ; illustration ci-dessus) ; clef de voûte du transept Est (illustration ci-contre).
– Dans la chapelle du château du Boisniard.
Blasonnement :
– Le Tourneur de La Borde : D’argent au chevron de gueules accompagné en chef de deux canettes de sable et en pointe d’une tour de même, reposant sur un croissant montant de gueules.
Explications : Le « champ » est d’argent (blanc) ; pour le « chevron », voir ci-dessus (Pépin de Bellisle) ; « de gueules » indique la couleur rouge ; quand une pièce principale (ici, le chevron) est entourée de petits « meubles », on dit qu’elle est « accompagnée » ; posés vers le haut de l’écu (le « chef »), ces meubles sont dits « en chef », et vers le bas, « en pointe » ; la position d’un « croissant » est définie par ses extrémités, ici vers le haut (« croissant montant »).
– Desmé de Lisle : De gueules à une tour d’argent.
Histoire : Camille Benjamin Le Tourneur de La Borde (Thiré 1834, Chambretaud 1884) et Marie Geneviève Pauline Desmé de Lisle (Angers 1850, Angers 1929) se sont mariés à Saint-Sylvain-d’Anjou le 29 novembre 1871. Ils avaient acheté, le 16 juin 1869, le château du Boisniard à la veuve de M. Félix de Hargues.
Localisation :
– Dans l’église : à la base de toutes les verrières du chœur (don de Madame de La Borde ; illustration ci-dessus) ; clef de voûte du transept Est (illustration ci-contre).
– Dans la chapelle du château du Boisniard.
Blasonnement :
– Le Tourneur de La Borde : D’argent au chevron de gueules accompagné en chef de deux canettes de sable et en pointe d’une tour de même, reposant sur un croissant montant de gueules.
Explications : Le « champ » est d’argent (blanc) ; pour le « chevron », voir ci-dessus (Pépin de Bellisle) ; « de gueules » indique la couleur rouge ; quand une pièce principale (ici, le chevron) est entourée de petits « meubles », on dit qu’elle est « accompagnée » ; posés vers le haut de l’écu (le « chef »), ces meubles sont dits « en chef », et vers le bas, « en pointe » ; la position d’un « croissant » est définie par ses extrémités, ici vers le haut (« croissant montant »).
– Desmé de Lisle : De gueules à une tour d’argent.
Histoire : Camille Benjamin Le Tourneur de La Borde (Thiré 1834, Chambretaud 1884) et Marie Geneviève Pauline Desmé de Lisle (Angers 1850, Angers 1929) se sont mariés à Saint-Sylvain-d’Anjou le 29 novembre 1871. Ils avaient acheté, le 16 juin 1869, le château du Boisniard à la veuve de M. Félix de Hargues.
5. Le blason du Pape Pie X
Localisation :
– Dans l’église : vitrail au-dessus de l’autel de la Vierge.
– Dans la chapelle du château du Boisniard (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– D'azur à l'ancre à trois bras de sable, cordée de gueules, posée sur une mer au naturel, accompagnée en chef d'une étoile à 6 rais d'or, au chef de Venise : d'argent au lion d'or léopardé, nimbé et ailé, tenant un évangile ouvert de même portant le texte PAX TIBI MARCE EVANGELISTA MEUS et une épée, le tout d’or.
Remarques : à Chambretaud, l’ancre est figurée d’or et non de sable.
Explications : Le « champ » est d’azur (bleu) ; « cordée de gueules » signifie que l’ancre porte une corde de couleur rouge ; pour « accompagnée en chef », voir ci-dessus (Le Tourneur de La Borde) ; le lion héraldique, qui se tient habituellement sur ses deux pattes arrière, est dit « léopardé » ou « passant » quand il repose sur ses quatre pattes.
Histoire : Pie X fut élu Pape en 1903, à l’achèvement des travaux de construction de la nouvelle église de Chambretaud.
Ce blason a été composé à son intention, puisqu'il était d'origine roturière. Les trois bras de l'ancre symbolisent la foi, l'espérance et la charité. L'étoile évoque Marie, Etoile de la Mer (Stella Maris). Le « chef » de Venise s’explique par le fait qu’avant de devenir Pape, Giuseppe Melchiorre Sarto fut nommé patriarche de cette ville en 1893.
Localisation :
– Dans l’église : vitrail au-dessus de l’autel de la Vierge.
– Dans la chapelle du château du Boisniard (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– D'azur à l'ancre à trois bras de sable, cordée de gueules, posée sur une mer au naturel, accompagnée en chef d'une étoile à 6 rais d'or, au chef de Venise : d'argent au lion d'or léopardé, nimbé et ailé, tenant un évangile ouvert de même portant le texte PAX TIBI MARCE EVANGELISTA MEUS et une épée, le tout d’or.
Remarques : à Chambretaud, l’ancre est figurée d’or et non de sable.
Explications : Le « champ » est d’azur (bleu) ; « cordée de gueules » signifie que l’ancre porte une corde de couleur rouge ; pour « accompagnée en chef », voir ci-dessus (Le Tourneur de La Borde) ; le lion héraldique, qui se tient habituellement sur ses deux pattes arrière, est dit « léopardé » ou « passant » quand il repose sur ses quatre pattes.
Histoire : Pie X fut élu Pape en 1903, à l’achèvement des travaux de construction de la nouvelle église de Chambretaud.
Ce blason a été composé à son intention, puisqu'il était d'origine roturière. Les trois bras de l'ancre symbolisent la foi, l'espérance et la charité. L'étoile évoque Marie, Etoile de la Mer (Stella Maris). Le « chef » de Venise s’explique par le fait qu’avant de devenir Pape, Giuseppe Melchiorre Sarto fut nommé patriarche de cette ville en 1893.
6. Le blason de Mgr Catteau
Localisation :
– Dans l’église : vitrail au-dessus de l’autel de Saint Joseph.
– Dans la chapelle du château du Boisniard (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– D’azur à l’agneau pascal d’argent la tête contournée, nimbé du même, portant le chrisme de sable, tenant un oriflamme d’or chargé d’une croisette de gueules ; au chef parti d’argent à l’étoile à 6 rais de gueules, et d’azur à l’ancre d’argent posée en bande.
Explications : Le champ est « d’azur » (bleu) ; l’agneau pascal figure sous sa représentation canonique ; « de sable » et « de gueules » indiquent les couleurs noire et rouge ; le « chef » est la pièce placée dans le haut de l’écu ; il est dit « parti » quand il est divisé verticalement en deux couleurs ; un « meuble » est dit posé « en bande » quand il figure dans la diagonale de l’écu, du haut à gauche vers le bas à droite (l’inverse est dit « en barre »).
Histoire : Mgr Clovis Nicolas Joseph Catteau fut évêque de Luçon de 1877 à 1915. C’est lui qui bénit l’église de Chambretaud le 16 septembre 1902.
Comme pour l'exemple précédent, ce blason fut créé de toutes pièces, Mgr Catteau ne disposant pas d'armoiries familiales. L'agneau pascal sur fond d'azur est d'inspiration religieuse. L'étoile à six rais est peut-être, comme pour le blason ci-dessus, inspirée de Stella Maris. L'ancre a été choisie en souvenir de son protecteur, Mgr Parisis, évêque de Langres, qui la porte sur son blason.
Localisation :
– Dans l’église : vitrail au-dessus de l’autel de Saint Joseph.
– Dans la chapelle du château du Boisniard (illustration ci-contre).
Blasonnement :
– D’azur à l’agneau pascal d’argent la tête contournée, nimbé du même, portant le chrisme de sable, tenant un oriflamme d’or chargé d’une croisette de gueules ; au chef parti d’argent à l’étoile à 6 rais de gueules, et d’azur à l’ancre d’argent posée en bande.
Explications : Le champ est « d’azur » (bleu) ; l’agneau pascal figure sous sa représentation canonique ; « de sable » et « de gueules » indiquent les couleurs noire et rouge ; le « chef » est la pièce placée dans le haut de l’écu ; il est dit « parti » quand il est divisé verticalement en deux couleurs ; un « meuble » est dit posé « en bande » quand il figure dans la diagonale de l’écu, du haut à gauche vers le bas à droite (l’inverse est dit « en barre »).
Histoire : Mgr Clovis Nicolas Joseph Catteau fut évêque de Luçon de 1877 à 1915. C’est lui qui bénit l’église de Chambretaud le 16 septembre 1902.
Comme pour l'exemple précédent, ce blason fut créé de toutes pièces, Mgr Catteau ne disposant pas d'armoiries familiales. L'agneau pascal sur fond d'azur est d'inspiration religieuse. L'étoile à six rais est peut-être, comme pour le blason ci-dessus, inspirée de Stella Maris. L'ancre a été choisie en souvenir de son protecteur, Mgr Parisis, évêque de Langres, qui la porte sur son blason.
Il existe d’autres blasons, comme sur la porte du n°6 de la rue François Nicolas (daté de 1694 ; illustration ci-contre), ou sur des clefs de voûte de la nef centrale de l’église. Mais leur état, ou leur situation, ne me permet pas pour l’heure de les décrypter.
Toute suggestion concernant ces blasons, ou d'autres qui m'auraient échappé, sera la bienvenue…
Toute suggestion concernant ces blasons, ou d'autres qui m'auraient échappé, sera la bienvenue…