Une construction unique dans les Mauges
En parcourant les alentours du village de la Tourlandry, il n'est pas rare d'avoir son attention attirée par quelques amas de gros rochers en bordure de champs. Ces blocs de pierres se nomment des "chirons", ils affleurent dans de nombreux champs des environs. Ils ont été rassemblés au fil des années par les agriculteurs des environs. Ils les ont retiré péniblement du sol afin de le rendre cultivable et sans obstaclesface aux machines modernes.
Aussi en 1867, le curé Vincent eut l'idée d'utiliser ce matériau peu honnereux et de le mettre au service de la piété collective en érigeant un calvaire monumental à la sortie du bourg sur la route de Vezins.
Aussi en 1867, le curé Vincent eut l'idée d'utiliser ce matériau peu honnereux et de le mettre au service de la piété collective en érigeant un calvaire monumental à la sortie du bourg sur la route de Vezins.
Un travail de construction colossal
Les métayers du village furent alors sollicités pour transporter les blocs à l'aide de leurs bœufs et commencer la construction du calvaire aidés des maçons du village.
Les témoins de l'époque parlent d'attelage allant jusqu'à 44 bœufs et d'une vingtaine d'hommes pour amener les pierres de plusieurs tonnes au carrefour prévu pour l'emplacement du calvaire.
L'une de ces pierres, la plus volumineuse, était surnommée "la Déesse" et pèsait près de 25 tonnes. Elle fut transportée en décembre 1867 sur près de 3 km depuis les terres de la Toucheborne. L'affaire pris près de 2 jours de travail !
Le calvaire est situé dans un petit enclos fermé par une belle grille en fer forgé. Plusieurs pierres ont été dressées sur le pourtour du calvaire à la façon des nombreux menhirs que l'on trouve dans la région. Quelques arbres furent plantés afin de paysager les abords, trop âges, ils ont aujourd'hui disparu.
Le calvaire représente le Golgotha avec à son sommet le Christ en croix entouré des deux larrons. A leurs pieds, des statues représentant Saint-Jean et Marie en prière. Un serpent, symbole du mal enlasse le pied de la croix.
Des marches en pierre ont été aménagées afin de mener au sommet de l'édifice.
Les témoins de l'époque parlent d'attelage allant jusqu'à 44 bœufs et d'une vingtaine d'hommes pour amener les pierres de plusieurs tonnes au carrefour prévu pour l'emplacement du calvaire.
L'une de ces pierres, la plus volumineuse, était surnommée "la Déesse" et pèsait près de 25 tonnes. Elle fut transportée en décembre 1867 sur près de 3 km depuis les terres de la Toucheborne. L'affaire pris près de 2 jours de travail !
Le calvaire est situé dans un petit enclos fermé par une belle grille en fer forgé. Plusieurs pierres ont été dressées sur le pourtour du calvaire à la façon des nombreux menhirs que l'on trouve dans la région. Quelques arbres furent plantés afin de paysager les abords, trop âges, ils ont aujourd'hui disparu.
Le calvaire représente le Golgotha avec à son sommet le Christ en croix entouré des deux larrons. A leurs pieds, des statues représentant Saint-Jean et Marie en prière. Un serpent, symbole du mal enlasse le pied de la croix.
Des marches en pierre ont été aménagées afin de mener au sommet de l'édifice.
L'ajout d'une statue de la Vierge de Lourdes
Au milieu du XXème siècle, une statue de la Vierge fut installée dans une des niches située au pied de l'édifice. Elle commémore les apparitions de la Vierge à Bernadette à Lourdes (1858), 9 ans à peine avant la construction du calvaire.
L'édifice est aujourd'hui régulièrement entretenu et fleuri et figure comme un édifice singulier dans les Mauges de par ses dimensions (près de 60 mètres de pourtour !) et sa méthode de construction.
Une question demeure, comment une poignée d'hommes ont-ils fait avec les moyens de l'époque pour amasser autant de pierres lourdes de plusieurs tonnes sur plusieurs mètres de hauteur et tout cela sans accident ? Il est dommage qu'à cette époque où la photographie faisait ses débuts, personne n'ait immortalisé la construction.
L'édifice est aujourd'hui régulièrement entretenu et fleuri et figure comme un édifice singulier dans les Mauges de par ses dimensions (près de 60 mètres de pourtour !) et sa méthode de construction.
Une question demeure, comment une poignée d'hommes ont-ils fait avec les moyens de l'époque pour amasser autant de pierres lourdes de plusieurs tonnes sur plusieurs mètres de hauteur et tout cela sans accident ? Il est dommage qu'à cette époque où la photographie faisait ses débuts, personne n'ait immortalisé la construction.