Les conscrits de la classe 1919 (nés en 1899) du village de La Tourlandry
Une classe désigne l'ensemble des personnes fêtant leurs vingt ans la même année, âge du départ au service militaire. Ainsi, les personnes nées en 1913, forment la classe 1933 ou plus simplement 33.
Quelques jours avant leur départ, la tradition voulait que les conscrits désignés pour partir organisent une fête dans chaque village.
Ce moment était l'occasion pour ces jeunes gens d'apprendre à mieux se connaître et de fêter leur départ du village pour plusieurs mois d'instruction militaire dans les casernes de la région.
Chaque village avait une manière particulière d'organiser cette fête. Généralement, elle commençait par la tournée des conscrits dans le village. Cette tournée qui s'étalait parfois sur une semaine avait pour but de récolter de l'argent dans les fermes avoisinantes et auprès des habitants du bourg afin d'organiser un banquet ou un bal.
Quelques jours avant leur départ, la tradition voulait que les conscrits désignés pour partir organisent une fête dans chaque village.
Ce moment était l'occasion pour ces jeunes gens d'apprendre à mieux se connaître et de fêter leur départ du village pour plusieurs mois d'instruction militaire dans les casernes de la région.
Chaque village avait une manière particulière d'organiser cette fête. Généralement, elle commençait par la tournée des conscrits dans le village. Cette tournée qui s'étalait parfois sur une semaine avait pour but de récolter de l'argent dans les fermes avoisinantes et auprès des habitants du bourg afin d'organiser un banquet ou un bal.
Beaupréau, la classe 1919
Les conscrits étaient repérables de loin lors de ces tournées grâce à leur tenue particulière et le son de leur clairon permettant d'annoncer leur venue.
L'équipement du conscrit se composait de la manière suivante : épinglé sur leur veston, des insignes décorés de symboles militaires ou patriotiques ou des billets portant la mention "bon pour le service" obtenus lors de leur passage au conseil de révision qui contrôlait leur aptitude physique au service. Ils portaient aussi une cocarde tricolore, un bâton de marche sur lequel il était de tradition de faire une encoche à chaque verre offert par un habitant, une bourse permettant de recueillir les dons des villageois. Celle-ci devait avoir été confectionnée par une jeune fille du village, un drapeau portant le nom du village et de la classe, parfois un conscrit accompagnait le groupe avec un tambourg.
L'équipement du conscrit se composait de la manière suivante : épinglé sur leur veston, des insignes décorés de symboles militaires ou patriotiques ou des billets portant la mention "bon pour le service" obtenus lors de leur passage au conseil de révision qui contrôlait leur aptitude physique au service. Ils portaient aussi une cocarde tricolore, un bâton de marche sur lequel il était de tradition de faire une encoche à chaque verre offert par un habitant, une bourse permettant de recueillir les dons des villageois. Celle-ci devait avoir été confectionnée par une jeune fille du village, un drapeau portant le nom du village et de la classe, parfois un conscrit accompagnait le groupe avec un tambourg.
Chose plus étonnante, les habitants confiaient parfois en guise de dons, des victuailles aux conscrits. Ces derniers se retrouvaient alors avec quelques poules, morceaux de pain, fromage ou charcuterie dans leur bagage. ces victuailles sont consommées au repas final à la fin de la semaine. Tout au long de leur périple, les conscrits dormaient soit au clair de lune, soit dans une grange prêtée par un paysan.
Aujourd'hui encore, bien que le service militaire soit supprimé, cette tradition de la tournée et du bal des conscrits perdure encore dans certains villages des Mauges.
Aujourd'hui encore, bien que le service militaire soit supprimé, cette tradition de la tournée et du bal des conscrits perdure encore dans certains villages des Mauges.