Connectez-vous S'inscrire
Mauges et Bocage




Vidéos les plus récentes
Histoire
JC Menard | 23/01/2015 | 2349 vues
55555  (1 vote) | 0 Commentaire
Histoire
JC Menard | 23/01/2015 | 2668 vues
44444  (3 votes) | 0 Commentaire
Actualités
Mickaël LECLERC | 19/06/2013 | 4199 vues
55555  (1 vote) | 2 Commentaires
Actualités
JC Menard | 20/11/2012 | 1680 vues
00000  (0 vote) | 0 Commentaire
Histoire
N. D. | 20/02/2012 | 3436 vues
44444  (3 votes) | 0 Commentaire
1 sur 3

Les annonces

La Grande Guerre 14-18 en vitrail : Montbert

Parmi les églises de Loire-Atlantique qui abritent des vitraux commémoratifs de la Première Guerre mondiale, celle de Montbert offre certainement l’ensemble le plus remarquable, formé de dix verrières ornant les deux bas-côtés de la nef.


Commandés par le curé Thibaud, lui-même ancien combattant, ces vitraux furent réalisés en 1921 par le maître verrier parisien Gabriel Léglise, et posés l’année suivante dans les dix baies des bas-côtés de l’église Notre-Dame de l’Assomption de Montbert. 
 

Pour huit d’entre eux, la composition présente le nom d’une bataille ou d’un front inscrit au sommet de la verrière (l’Alsace, l’Orient, la Marne, la Somme, l’Yser, Verdun, l’Oise et la Champagne) ; au centre, quatre portraits de soldats montbertains morts au champ d’honneur et peints en grisaille avec une grande finesse, à partir de photographies ; et au-dessous, une scène évoquant la vie des combattants : leur origine paysanne, leur foi, leurs souffrances dans les tranchées, leur souvenir. 
 

Seuls les vitraux de la travée centrale se démarquent en illustrant la dévotion des soldats au Sacré-Cœur et leur sacrifice à l’image du Christ. 
 

Ce magnifique ensemble verrier fut financé par une souscription à laquelle les familles des victimes participèrent généreusement, et par les dons des fidèles qui se prolongèrent jusqu’en 1922. Il demeure aujourd’hui, par la qualité de sa réalisation et la fraîcheur de ses couleurs, mais aussi par le réalisme de ces portraits de Poilus, un témoignage vivant de l’héroïsme de ceux qui donnèrent leur vie pour la France. 


Les verrières de la 1re travée, l'Alsace et l'Orient
Les verrières de la 1re travée, l'Alsace et l'Orient

La scène de la verrière de l'Alsace
La scène de la verrière de l'Alsace

La scène de la verrière de l'Orient
La scène de la verrière de l'Orient

Les verrières de la 2e travée, la Marne et la Somme
Les verrières de la 2e travée, la Marne et la Somme

La scène de la verrière de la Marne
La scène de la verrière de la Marne

La scène de la verrière de la Somme
La scène de la verrière de la Somme

Les verrières de la 3e travée
Les verrières de la 3e travée

Les verrières de la 4e travée, l'Yser et Verdun
Les verrières de la 4e travée, l'Yser et Verdun

La scène de la verrière de l'Yser
La scène de la verrière de l'Yser

La scène de la verrière de Verdun
La scène de la verrière de Verdun

Les verrières de la 5e travée, l'Oise et la Champagne
Les verrières de la 5e travée, l'Oise et la Champagne

La scène de la verrière de l'Oise
La scène de la verrière de l'Oise

La scène de la verrière de la Champagne
La scène de la verrière de la Champagne

  
Ci-dessous, détail de la verrière de la Champagne :
  • Joseph DUMOULIN, né en 1893 à Montbert, maréchal-ferrant, s'engage en 1911 dans le 4e régiment d'Afrique. Il revient en France en août 1915, combat sur le front en Artois. Tombé gravement malade durant l'hiver, il est renvoyé à Montbert où il meurt le 7 avril 1916 à l'âge de 23 ans. 
  • Paul BRUNEAU, né en 1895 à Montbert, cultivateur à la Joutelle, fut incorporé au 19e R.T. en décembre 1914. Envoyé sur le front de la Champagne, il est atteint de tuberculose pulmonaire, transféré à Port-Louis où il meurt le 11 avril 1916 à l'âge de 21 ans. 

  
Ci-dessous, détail d'une verrière de la 3e travée : 
  • Alcine GUIBERT, né en 1885 à Montbert, cultivateur à la Pommeraie, intègre le 64e d'infanterie en 1906. Il est nommé caporal l'année suivante, puis caporal instructeur. Il entre en guerre en août 1914, blessé dès le 16 septembre à Moulins-sous-Touvent, puis à nouveau en juin 1915. Incorporé au 61e bataillon de chasseurs à pied, il est tué au Chemin des Dames à la ferme Froidmont, commune de Bruge-en-Laonnois (Aisne). 

  
Ci-dessous, détail de la verrière de Verdun : 
  • Marcel GUIBERT, né en 1892 à Montbert, soldat du 64e d'infanterie, tué à l'ennemi le 28 août 1914 à Buisson (Ardennes).
  • Jean-Baptiste DURAND, né en 1893 à Montbert, soldat du 28e d'infanterie, tué à l'ennemi le 5 octobre 1915 à Perthès (Marne). 
  • Auguste ÉPIARD, né en 1888 à La Planche, soldat au 154e d'infanterie, « tué en se portant courageusement à l'assaut des tranchées allemandes » le 20 août 1917.
  • Jean-Baptiste BOUCHAUD, né en 1881 à La Planche, soldat au 64e d'infanterie avant la guerre, incorporé au 264e d'infanterie en septembre 1914, il est tué à l'ennemi le 6 juin 1915 à Quennevières (Oise). 

  
Autres détails des verrières de la 3e travée : 
Détail d'une verrière de la 3e travée : l'incendie de la cathédrale de Reims en septembre 1914
Détail d'une verrière de la 3e travée : l'incendie de la cathédrale de Reims en septembre 1914

La signature du maître verrier, Gabriel Léglise
La signature du maître verrier, Gabriel Léglise
Rédigé par Nicolas Delahaye le Lundi 5 Novembre 2018 à 09:50 | Lu 604 fois
Notez

Nouveau commentaire :

Actualités | Patrimoine | Histoire | Nature | Livres et revues | Bonnes adresses | Les rubriques | Les dossiers





Recherche




Pour soutenir nos actions en faveur de l'histoire et du patrimoine de notre région, vous pouvez faire un don en toute sécurité en cliquant ci-dessus.



Inscription à la newsletter