L'église de Saint-Léger-de-Montbrun
Comme un Golgotha sans vendredi saint : à 90 m sur son promontoire, l'église Saint-Léger domine la plaine du Thouarsais. Gentiment, sans hostilité. Ici, la terre s'élève doucement pour ne pas choquer le paysage. Le monument, baigné par les vents, est cependant ostentatoire : depuis la butte du Petit Peu, elle donne au panorama une allure de carte postale.
Injustement ignorée, car à l'écart des grandes voiries, l'église qui est associée à son cimetière combine sans heurt ni faute de goût, l'art roman du XII e siècle et l'art gothique. C'est un édifice sur laquelle les élus de Saint-Léger-de-Montbrun veillent avec un soin jaloux. « Nous venons de refaire la toiture en ardoise et l'intérieur avait été rénové il y a quatorze ans. Pour ces deux opérations, ça a coûté 66.000 € (1), résume Jean-Jacques Petit, le maire de cette localité de 1.200 habitants. Nous envisageons de la faire inscrire à l'inventaire des monuments historiques car elle n'est pas classée. Mais elle compte beaucoup pour nous sur le plan du patrimoine (2) ». L'église, qui conserve les reliques de saint Léger et qui reçoit quelques mariages et quelques enterrements, est aujourd'hui un édifice fédérateur. Car elle rassemble les neuf hameaux d'une commune éparpillée. Si Vrères accueille la mairie et le centre socioculturel (et une chapelle), Orbé, Tillé, Chenne, Puyraveau, Daymé, Rigny, Meulle, Beauvais réclament un statut égal. En bref, Saint-Léger-de-Montbrun est une succession de lieux-dits dont l'église constitue une sorte de totem identitaire. Un emblème.
(1) En mars, s'est terminée la rénovation de la toiture, associée au chantier de la toiture du foyer des jeunes d'Orbé. La communauté de communes a subventionné la moitié des 35.000 €. Le dossier a été suivi par Laurent Merceron.
(2) L'église est ouverte pour les journées du Patrimoine. Mais on peut demander la clé à la mairie pour la visiter.
(Article de Dominique Hérault, La Nouvelle République, 20 juillet 2011)
Injustement ignorée, car à l'écart des grandes voiries, l'église qui est associée à son cimetière combine sans heurt ni faute de goût, l'art roman du XII e siècle et l'art gothique. C'est un édifice sur laquelle les élus de Saint-Léger-de-Montbrun veillent avec un soin jaloux. « Nous venons de refaire la toiture en ardoise et l'intérieur avait été rénové il y a quatorze ans. Pour ces deux opérations, ça a coûté 66.000 € (1), résume Jean-Jacques Petit, le maire de cette localité de 1.200 habitants. Nous envisageons de la faire inscrire à l'inventaire des monuments historiques car elle n'est pas classée. Mais elle compte beaucoup pour nous sur le plan du patrimoine (2) ». L'église, qui conserve les reliques de saint Léger et qui reçoit quelques mariages et quelques enterrements, est aujourd'hui un édifice fédérateur. Car elle rassemble les neuf hameaux d'une commune éparpillée. Si Vrères accueille la mairie et le centre socioculturel (et une chapelle), Orbé, Tillé, Chenne, Puyraveau, Daymé, Rigny, Meulle, Beauvais réclament un statut égal. En bref, Saint-Léger-de-Montbrun est une succession de lieux-dits dont l'église constitue une sorte de totem identitaire. Un emblème.
(1) En mars, s'est terminée la rénovation de la toiture, associée au chantier de la toiture du foyer des jeunes d'Orbé. La communauté de communes a subventionné la moitié des 35.000 €. Le dossier a été suivi par Laurent Merceron.
(2) L'église est ouverte pour les journées du Patrimoine. Mais on peut demander la clé à la mairie pour la visiter.
(Article de Dominique Hérault, La Nouvelle République, 20 juillet 2011)