La Table de Peutinger, copie du XIIIème siècle d'une ancienne carte de l'Empire romain sur laquelle apparaît la voie romaine Nantes-Poitiers passant par Cholet.
Cette portion de voie romaine découverte reliait Nantes (Portus Namnetum) à Poitiers (Pictavis) qui passait par Ségora (actuel Fief Sauvin), puis descendait vers le May-sur-Evre et passait sur les hauteurs au nord de l'actuelle ville de Cholet. Au niveau de l'ancienne métairie de la Jominière, qui a donné son nom à la rue actuelle, la voie romaine se séparait en deux parties, l'une se dirigeait vers Toutlemonde, Maulévrier puis Poitiers, l'autre descendait vers la ville par l'actuel rue Darmaillacq, traversait probablement la Moine au niveau de l'actuelle place des Halles puis se dirigeait vers Saint-Christophe et Mortagne.
D'après les descriptions de l'époque la chaussée découverte lors des travaux du chemin de fer était empierrée sur une largeur de 5 à 6 mètres. Sa construction était très régulière et la finition très bonne.
La chaussée reposait sur plusieurs strates de matériaux. Tout au fond, une couche de 35 cm de grosses pierres, puis une seconde couche de 15 cm de mac-adam cassé très menu, ensuite venait une couche de 25 cm de chape sec, dur, fortement et régulièrement foulé, et enfin une troisième couche de 20 cm de gros mac-adam. Lors de la découverte, la voie dépassait le sol d'environ 30 cm.
Les vestiges de cette voie ne furent découverts que très tardivement car la voie était dissimulée sous la terre des haies. Certaines portions de cette voie suivaient les haies, d'autres suivaient les chemins agricoles ou traversaient les champs.
Cette découverte n'était pas un secret pour tout le monde, les fermiers de l'époque connaissaient déjà l'existence de cette voie qu'ils surnommaient le "chemin des fées" ou "le chemin du Diable".
Lors des labours, la voie était évitée par les charrues, car les grosses pierres abîmaient les socs. Aussi, nombreuses furent les pierres réemployées dans les constructions de l'époque ou l'empierrement des chemins en terre. La voie faisait office de carrière à ciel ouvert. Ainsi, dans les années 1850-1860, 400 mètres de voies furent détruits de cette sorte par les fermiers de la Préverie.
D'après les descriptions de l'époque la chaussée découverte lors des travaux du chemin de fer était empierrée sur une largeur de 5 à 6 mètres. Sa construction était très régulière et la finition très bonne.
La chaussée reposait sur plusieurs strates de matériaux. Tout au fond, une couche de 35 cm de grosses pierres, puis une seconde couche de 15 cm de mac-adam cassé très menu, ensuite venait une couche de 25 cm de chape sec, dur, fortement et régulièrement foulé, et enfin une troisième couche de 20 cm de gros mac-adam. Lors de la découverte, la voie dépassait le sol d'environ 30 cm.
Les vestiges de cette voie ne furent découverts que très tardivement car la voie était dissimulée sous la terre des haies. Certaines portions de cette voie suivaient les haies, d'autres suivaient les chemins agricoles ou traversaient les champs.
Cette découverte n'était pas un secret pour tout le monde, les fermiers de l'époque connaissaient déjà l'existence de cette voie qu'ils surnommaient le "chemin des fées" ou "le chemin du Diable".
Lors des labours, la voie était évitée par les charrues, car les grosses pierres abîmaient les socs. Aussi, nombreuses furent les pierres réemployées dans les constructions de l'époque ou l'empierrement des chemins en terre. La voie faisait office de carrière à ciel ouvert. Ainsi, dans les années 1850-1860, 400 mètres de voies furent détruits de cette sorte par les fermiers de la Préverie.
Tiffauges, la voie romaine allant du chateau du Couboureau au château de Barbe Bleue, début du XIXeme siècle.
Tout aussi bien qu'aujourd'hui il n'en reste presque aucune trace. D'autant plus que le récent allongement de la piste d' aérodrome a fini de détruire les fragments restants dissimulés dans une haie qui avaient échappés au réemploi de matériaux.
Malgré tout, la région demeure riche en vestiges archéologiques. On peut encore voir des fragments de cette voie romaine au May-sur-Evre (sur la route de la Séguinière), ainsi qu'entre Torfou et Tiffauges, où un tronçon d'une centaine de mètres est remarquablement bien conservé.
L'occupation romaine a également laissé son emprunte dans les toponymes des fermes choletaises alentours, ainsi la ferme de Millepieds, près de l'aérodrome de Cholet, tire son nom des bornes qui bordait la voie romaine tout les "mille pieds" (mesure de l'époque).
Non loin de là on trouve également à la Romagne, un camp romain au lieu-dit de la Bouterie. Les limites de ce camp (talus et remblais) sont encore visibles du ciel.
Malgré tout, la région demeure riche en vestiges archéologiques. On peut encore voir des fragments de cette voie romaine au May-sur-Evre (sur la route de la Séguinière), ainsi qu'entre Torfou et Tiffauges, où un tronçon d'une centaine de mètres est remarquablement bien conservé.
L'occupation romaine a également laissé son emprunte dans les toponymes des fermes choletaises alentours, ainsi la ferme de Millepieds, près de l'aérodrome de Cholet, tire son nom des bornes qui bordait la voie romaine tout les "mille pieds" (mesure de l'époque).
Non loin de là on trouve également à la Romagne, un camp romain au lieu-dit de la Bouterie. Les limites de ce camp (talus et remblais) sont encore visibles du ciel.