Un des enclos funéraire du Premier âge du Fer (800-450 av. J.-C.), constituant la nécropole. (Photo : CG 85 - SPAMA)
Les fouilles habituelles de prévention, comme dans tout chantier de cette ampleur, avaient commencé le 6 mars dernier, sur le lieu-dit de la Cossonnière. Comble du hasard, la nécropole fut découverte juste derrière le nouveau cimetière des Herbiers ! Nulle ne pouvait résumer de cette incroyable découverte faite sur ce site de 2,5 heçtares.
Il n'y a ici que des vestiges dits négatifs. Sur le terrain, il n'y a pas de traces matérielles visibles du bâti. « Les Gaulois utilisaient des matériaux périssables, comme du bois. Ils se désagrégeaient en 2 500 ans », explique Axel Levillayer.
Ce que les archéologues ont retrouvé à la Cossonnière sont, par exemple, des trous de poteaux qui dessinent une architecture, ainsi qu'une une nécropole. Ce sont par l'étude et la fouille de ces traces que les chercheurs sont parvenus à reconstituer les plans des bâtiments du village.
La particularité de la zone fouillée réside dans le type de bâtiments découverts. « Il y a des structures souterraines qui servent à stocker des grains et céréales. Nous sommes dans une zone du village dédiés au commerce et à l'artisanat », décrit Axel Levillayer. Les nombreux fragments de poterie permettront de dater le site et de saisir les différentes influences culturelles.
Ces nombreux trous de poteaux qui dessinent des plans de bâtiments, de grandes fosses riches en mobiliers ou encore des fossés ont été trouvés par les douze archéologues, supervisés par Axel Levillayer, archéologue spécialiste de l’âge de fer.
Ces indices prouveraient l’existence d’un village de plusieurs centaines de Gaulois. La découverte de telles structures est un fait unique dans le département de la Vendée et rare dans le grand Ouest : la forme habituelle des habitats étant des fermes isolées. L’occupation du site par les Gaulois remonterait au Ve siècle avant Jésus-Christ pour s’achever vers 51 avant J.-C., quelque temps avant la conquête romaine. « Le fait qu’il n’y ait pas eu de vie avant sur ces terres, nous permet d’étudier l’évolution sur un demi-millénaire du village. C’est exceptionnel », explique Axel Levillayer.
Malgré ces trouvailles, les travaux du contournement Sud-Est ne sont pas menacés. Ils ont actuellement repris pour une livraison à mi-2014. Les fouilles archéologiques se sont achevées au début du mois d’août. Ultime étape avant la destruction du site par les pelleteuses, le public a pu découvrir le chantier de fouilles de la Cossonnière, le temps d'une journée, samedi 8 juin, lors de la quatrième édition de journée nationale de l’archéologie.
Cette découverte apporte la preuve que l'agglomération des Herbiers est l'une des plus anciennes de la région.
Il n'y a ici que des vestiges dits négatifs. Sur le terrain, il n'y a pas de traces matérielles visibles du bâti. « Les Gaulois utilisaient des matériaux périssables, comme du bois. Ils se désagrégeaient en 2 500 ans », explique Axel Levillayer.
Ce que les archéologues ont retrouvé à la Cossonnière sont, par exemple, des trous de poteaux qui dessinent une architecture, ainsi qu'une une nécropole. Ce sont par l'étude et la fouille de ces traces que les chercheurs sont parvenus à reconstituer les plans des bâtiments du village.
La particularité de la zone fouillée réside dans le type de bâtiments découverts. « Il y a des structures souterraines qui servent à stocker des grains et céréales. Nous sommes dans une zone du village dédiés au commerce et à l'artisanat », décrit Axel Levillayer. Les nombreux fragments de poterie permettront de dater le site et de saisir les différentes influences culturelles.
Ces nombreux trous de poteaux qui dessinent des plans de bâtiments, de grandes fosses riches en mobiliers ou encore des fossés ont été trouvés par les douze archéologues, supervisés par Axel Levillayer, archéologue spécialiste de l’âge de fer.
Ces indices prouveraient l’existence d’un village de plusieurs centaines de Gaulois. La découverte de telles structures est un fait unique dans le département de la Vendée et rare dans le grand Ouest : la forme habituelle des habitats étant des fermes isolées. L’occupation du site par les Gaulois remonterait au Ve siècle avant Jésus-Christ pour s’achever vers 51 avant J.-C., quelque temps avant la conquête romaine. « Le fait qu’il n’y ait pas eu de vie avant sur ces terres, nous permet d’étudier l’évolution sur un demi-millénaire du village. C’est exceptionnel », explique Axel Levillayer.
Malgré ces trouvailles, les travaux du contournement Sud-Est ne sont pas menacés. Ils ont actuellement repris pour une livraison à mi-2014. Les fouilles archéologiques se sont achevées au début du mois d’août. Ultime étape avant la destruction du site par les pelleteuses, le public a pu découvrir le chantier de fouilles de la Cossonnière, le temps d'une journée, samedi 8 juin, lors de la quatrième édition de journée nationale de l’archéologie.
Cette découverte apporte la preuve que l'agglomération des Herbiers est l'une des plus anciennes de la région.