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Familles dans la guerre de 14-18 : une famille de Mortagne-sur Sèvre-en Vendée paie un lourd tribut.

A l'occasion du 11 novembre le Républicain Lorrain publie un article sur les conséquences humaines de la Grande guerre. Des familles entière furent décimées par ces combats et notamment une famille de Mortagne sur Sèvre en Vendée.


Le cimetière de Mortagne-sur-Sèvre et les croix de 14-18
Le cimetière de Mortagne-sur-Sèvre et les croix de 14-18
On parle peu des tristes records observés dans certaines familles, que la guerre a totalement ou partiellement décimées.
À Saint-Paul-en-Chablais, près d’Évian, une famille de vingt-cinq enfants aurait ainsi eu dix-huit fils mobilisés. Quatorze, pour une famille de la Manche. Neuf sur onze, chez les Duguy, à Mortagne-sur-Sèvre, en Vendée, les vieux parents, dont le mari est infirme, se retrouvant seuls, avec deux petits-enfants à charge et pour toutes ressources une allocation de 2,25 F. Neuf fils aussi, chez les Arqué, à Sainte-Croix, dans l’Ariège, et chez les Ruellan, à Saint-Malo. Sept, chez une veuve de Saint-Genest-Malifaux, dans la Loire, comme Louis Trousselier, surnommé « Troutrou » et vainqueur du Tour de France, en 1905, avait fait partie d’une fratrie de sept mobilisés, auxquels s’ajoutaient deux beaux-frères…
Deux jumeaux, Marcel et Robert Lemaître, d’Ablon, dans le Calvados, furent tués ensemble à l’âge de vingt ans par un obus perdu, le 10 janvier 1916, alors qu’ils venaient de se jeter dans les bras l’un de l’autre après l’assaut.
On ne saurait recenser les familles ayant eu trois fils morts. Les Harriet, à Guéthary, en Pays-Basque, dont deux, tombés le même jour (16 avril 1917) à deux heures d’intervalle et dans le même secteur. Les Trouillot, de Géziers-et-Fontenay, en Haute-Saône, qui seront inhumés ensemble. Les Rattaire, de Flumet, en Savoie, tués en moins d’un an. Les Masurel, industriels du textile à Roubaix (trois fils morts et deux prisonniers de guerre). Les Sabiani, de Casamaccioli, en Corse : trois fils tués pour quatre mobilisés, le quatrième, surnommé le « Bayard Corse », multipliant les actions d’éclat malgré la perte d’un œil.
Mais d’autres en ont perdu quatre : les Créac’h, à Vannes, les Bernard, à Cuers, dans le Var, les d’Elbee, en Pays basque, les Peignot, à Paris, les Duguy, déjà cités. Quatre aussi pour Gaston Doumer, un « sacrifice patriotique » qui comptera beaucoup pour son élévation à la présidence de la République, en 1931, alors que la génération des anciens combattants est partout aux commandes.
On en compta parfois cinq : chez les Tramaille, à Blanzy, en Saône-et-Loire, les Falcon de Longevialle, à Lyon, les Jardot, à Evette-Salbert, Territoire-de-Belfort, les de L’Estang, de Treflevenez, dans le Finistère, dont l’un des fils, marié, mourra en Suisse de la grippe espagnole en 1918 après trois ans de captivité sans avoir jamais vu son fils, né en 1914.
Six, chez les Ruellan, déjà cités, de Saint-Malo, ou chez cette mère clermontoise de sept fils, qui dira, en 1917 : « Ça va bien pour la patrie […]. Six ont été tués. Le septième est aveugle et fou. »
Car on restait patriote. Témoin cette Ariégeoise écrivant à l’un de ses trois frères survivants, sur onze partis à la guerre : « Maman pleure. Elle dit que tu sois fort et que tu ailles les venger… Fais ton devoir ».
Appel à témoignages
La guerre de 1914 et ses conséquences ou les événements qui l’ont accompagnée, comme la grippe espagnole ou le travail des femmes, ont marqué la vie de milliers de familles de poilus. Je recherche des familles dont elle a influencé le destin. Familles ou entreprises familiales ruinées ou enrichies, fratries éclatées ou décimées, couples séparés ou réunis, changements de statut, de profession, de religion, d’engagement… De même, en Moselle, des cas de familles divisées entre des branches francophiles et germanophiles, avec des combattants de chaque côté. Merci à tous ceux et celles qui pourront m’apporter leur témoignage.

source : lerepublicainlorrain.fr

Rédigé par JC Menard le Mardi 13 Novembre 2012 à 12:14 | Lu 1644 fois
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1.Posté par arsaut alain le 29/07/2015 22:19
je pourrais vous parler de mon grand père et de ses 6 frères qui participèrent tous à la guerre de 14 18
parmi les sept tous nés à Méritein ( 64), 2 étaient des engagés volontaires avant l'entrée en guerre suivant leur destin de cadets de Gascogne
seuls 2 moururent à la guerre , 1 mobilisé et un engagé
dans l'histoire familiale et locale le fait que 5 en reviennent tout en ayant participé aux combats les plus sanglants du conflit est à rapprocher de leur conditions de vie précaires sur les rives du Gave d'Oloron ,de paysans béarnais habitués à chasser le sanglier , et à se défendre eux et leurs troupeaux contre le loup et l'ours dans leurs Pyrénées
il est à noter que beaucoup de béarnais et de gascons firent du métier des armes depuis les mousquetaires une activité beaucoup plus exaltante que celle qui leur étaient promise suivant leur rang de naissance
Arsaut Jules fut décoré de la légion d'honneur durant la guerre de 14 18 et finit commandant au début de la 2e guerre mondiale
un nombre assez élevé de béarnais et de basques furent soit insoumis ou déserteurs car ils s'étaient réfugiés en Espagne qu'ils connaissaient bien
Les Arsaut de Larribar furent eux reconnus dispensés de service militaire car ayant immigré en Argentine à l'âge de 18 ans , mobilisables ils devinrent insoumis et ensuite amnistiés quand ils eurent 53 ans
lorsque éclata la guerre ils étaient partis de France depuis 18 ans

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